La grande mairie — Le City Hall de Manhattan se situe dans la rue principale, en faisant un lieu central de l’activité locale et rendant impossible l’entrée du Federal District sans passer devant. Son large atrium est habillé d’un gigantesque lustre en cristal et de mobilier de bois ou de marbre. Véritable fourmilière, l’institution embauche bon nombre d’habitant·e·s de l’île, venu·e·s des Heights’ Sides, de Midtown ou même du Village.

L’église à la gloire de la liberté — L'édifice fait face à Liberty Island, dont la statue est visible au travers des vitraux de l’autel. C'est un lieu de congrès, de meetings politiques et de rencontre entre personnes influentes plus que de spiritualité, l’endroit n’ayant jamais été sacralisé. Ses sous-sols sont désaffectés depuis des décennies, que l’on dit pourtant renfermer une chapelle de fortune construite par ses ouvrier·ère·s.

Le temple du dieu argent — La banque centrale est un bâtiment massif, protégé par d’épaisses portes en fer forgé et d’innombrables gardes. En effet, ses coffres forts sont réputés renfermer plus de billets que le ciel ne compte d’étoiles, et être accessibles uniquement par un labyrinthe de couloirs et tunnels ayant perdu plus d’un·e banquier·ère. A droite du guichet d’accueil en bois sombre se trouve la salle de négoce où fluctue constamment le prix du charbon, du bois et de l’or.

La fourmilière du progrès — La tour des scientifiques, botanistes, apothicaires et médecins est la plus visible, étant étrangement faite d’alcôves de verre et de matériaux luxueux. C'est un endroit à de multiples fois cités dans les journaux pour ses expérimentations ayant exposé des employé·e·s à des radiations néfastes, virus inconnus ou autres dangers créés de toutes pièces. La plupart des médicaments vendus en officine proviennent d’ici.

La ville dans la ville — Tou·te·s les policier·ère·s, militaires et agents des forces de l’ordre œuvrant quotidiennement pour la protection de Manhattan se forment à la caserne, gigantesque complexe fait de bâtiments administratifs, dortoirs, camps d’entrainement et cellules de passage. Les journées y sont rudes et difficiles, autant que l’humanité absente. En effet, on dit que la préparation physique y est telle que les soldats en ressortent sans émotions.