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GODS WILL FALL :: Déambulations sinistres à Manhattan :: Federal District
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Madison Clarke

Madison Clarke
Eris
Ashes of despair
Incarnation : 28/02/2022
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Espèce : chaos réincarné et sur le bout des lèvres, déesse pas si oubliée qui se délecte des conflits qui l'entourent ((eris ;; goddess of discord))
Saisons : la mi-vingtaine est passée, ce moment de la vie où on est censé savoir ce qu'on va devenir avant de retomber en poussière ((26 yo))
Occupation : a connu tous les petits boulots possibles, et le dernier en date consiste à vous convaincre de croquer dans la pomme ((salewoman at an AppleStore))
Myocarde : elle charme sans efforts, flirte sans faire exprès, ou peut-être sait-elle exactement ce qu'elle fait? ça tient pas l'amour avec elle, c'est trop chaotique, trop incertain, ça finit toujours mal et elle change pas ((butterfly))
Allégence : ça zieute, ça observe, ça s'intéresse, mais jamais ça s'implique ; elle est du côté de la discorde et de la liberté. ((chaotic neutral))
behind the bones

Behind the bones
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Sujet : allez chauffe marcel || ft. error 404     Lun 21 Mar - 3:33

allez chauffe marcel

ft. @Cassandre Owens

La journée est maussade. Pas vraiment bonne. Mais pas mauvaise non plus. Maddie fille parfaite a réussi à éviter la case visite à l'hôpital. Elle y est déjà allée la veille de toute manière. Et puis, ce n'est pas comme si sa mère en a réellement quelque chose à faire. Elle qui se contente de fixer le vide sans rien dire, quand elle ne se transforme pas en démon volubile qui s'en prend à tout ce qui passe. Non. Pas de visite de l'enfer ce jour-là. Quoi que... l'administratif est bel et bien une invention du Diable. Papiers d'identité qui atteignent leur date d'expiration. Plutôt comique vu que Madison elle-même ne semble plus savoir qui elle est. Avec cette voix d'un autre âge qui murmure sans cesse depuis l'intérieur-même de sa tête. Sans compter son reflet qui s'entête à lui faire des farces, lui donnant une fois des ailes et des serres de rapace en guise de pieds, une autre fois une chevelure serpentine et un visage couvert de bandages. Y a vraiment de quoi devenir dingue.

Son reflet elle l'évite à l'instant même, détournant délibérément les yeux d'une vitrine à la sortie de la mairie. Elle y a passé l'après-midi complète. Le soleil tombe doucement quand la jeune femme se pose contre un mur, comptant les intervalles entre chaque goutte d'eau qui s’élance de la gouttière. Il pleut averse. Le vacarme des roues qui foncent à vive allure dans les flaques est une musique apaisante. Elle pourrait presque prendre plaisir à rentrer à pieds si elle avait un parapluie. Elle pourrait même s'en passer, si elle ne craignait pas le regard sévère du médecin de leur bande si jamais elle venait à chopper la crève en rentrant trempée jusqu'au os. Elle attend. Pas vraiment pressée de retourner chez elle de toute manière. Bien loin de là...

Elle sait qu'il n'y aura personne pour combler le vide oppressant de tous ces murs qui se refermeront sur elle. Le paternel encore au travail. Elle le sait en regardant l'heure. Si seulement elle avait le pouvoir de faire passer le temps plus vite. Les heures sombres approchent. Les lumières artificielles s'éveillent. Ville qui ne dort jamais. Et l'ennui qui la guette. Il faut qu'elle bouge. L'arrêt de bus de l'autre côté de la rue lui fait de l’œil. Jusqu'à ce qu'une voiture attire son regard. Taxi sans client se rapproche de son spot. Pourquoi pas? S'avance vers la route bras tendu. Immédiatement rafraîchie par la pluie glaciale qui imprègne déjà sa veste en jean. Ne se fait pas prier pour entrer dans le taxi à la seconde où celui-ci s'arrête. « La vache, ça fait pas semblant dehors! » Réflexion qui sort plus pour elle-même que pour le conducteur qu'elle ne regarde pas. S'affaire à ôter sa veste mouillée pour l'abandonner sur la banquette. Recoiffe machinalement sa frange humide avant de finalement lever les yeux vers son chauffeur pour un temps indéterminé.

Un grand sourire qui s'affiche sur le visage pseudo angélique. Mémoire qui reconnait parfaitement ce visage qu'elle a vu perplexe plus de fois qu'elle ne saurait le compter. « Ça alors, si ce n'est pas mon client préféré. » Souvenirs de toutes ces fois où le pauvre hère a pénétré l'Apple Store en quête de réponses, pour n'en ressortir qu'avec encore plus de questions. Il faut dire qu'il n'a pas eu de chance d'être tombé sur Mads. Elle qui aime tant voir la confusion froncer les sourcils d'autrui. D'ailleurs... « Et ce problème de réveil? » Dernier soucis en date. Dernière séance d'explication soldée par un échec. Peut-être que la journée ne va plus être si maussade que ça après tout?
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Sujet : Re: allez chauffe marcel || ft. error 404     Lun 21 Mar - 18:07




allez, chauffe marcel!

music ☽ Travel to the edge of the machine, Blinded by the neon gleam Tribute to the ancient and obscene service après vente & error 404


tut-tut motherfuckers

Les jours de pluie sont tes préférés, ils l’ont toujours été – ou du moins, tu crois que ça a toujours été le cas, mais avec la mémoire défaillante qui joue tours sur tours, c’est toujours plus difficile d’être sûr de quoi que ce soit te concernant. Mais à date d’aujourd’hui, ils sont tes préférés. Pour beaucoup, c’est maussade, c’est triste, il y a l’air qui ne passe pas, et la pluie qui tâche dans un décor de béton armé et d’acier. Tu le sens, aux humeurs de tes clients. Peu s’extasient comme toi devant les gouttelettes qui perlent sur la vitre d’une fenêtre, beaucoup sont tristes, renfrognés, moins enclin à discuter, plus à râler, à se plaindre, à lâcher leur humeur méphitique avec une aisance déconcertante. Tu prends les émotions comme une éponge et même si ça ne te fait pas changer d’avis sur ton amour des jours de pluie, tu sais que ton humeur est fatalement impactée par les jérémiades d’un hère en peine rentrant dans ton véhicule aux couleurs noires.

Tu comprends, dans le fond, pourquoi la pluie n’est pas appréciée, pourquoi les jours de pluie sont redoutés. Après tout, la pluie a cet attrait de gâcher la jolie coiffure d’un tel, froisser le tissu d’un.e autre, peut saboter la journée de millions de gens en quelques minutes seulement, surtout quand il tombe averse comme aujourd’hui. Tu peux comprendre que peu voient la pluie comme cet havre de paix – qui fait beaucoup de bien à ton business nonobstant – mais comme un déluge avec lequel il va falloir composer. Tu comprends, sincèrement, même si toi, tu continues de l’apprécier la pluie, et tu aimes conduire quand il pleut. Il y a quelque chose de différent dans ta conduite, plus prudente, plus alerte, plus délicate aussi, comme si tu profitais de chaque instant pour que la pluie puisse se reposer doucement sur le capot, sur le toit.

Tu sais pas trop, il y a quelque chose de mystique avec les jours de pluie, et encore une fois, tu adores travailler sous la pluie, mais tu dis probablement ça parce que toi, t’es toujours à l’abris. Peu importe.  Tu zigzagues dans le district où tu as lâché ton dernier client, les yeux rivés sur les quelques pauvres âmes en peine qui cherchent à se réfugier de la pluie, rejoindre les stations de bus ou les bouches de métro tandis que tu navigues d’un côté à l’autre d’une rue, tourne et tourne en rond comme un carrousel. C’est finalement le bras tendu d’une demoiselle qui t’oblige à t’arrêter sur le bas-côté, couper la radio pour laisser planer le silence habituel d’une course comme toutes les autres. Pas d’arrêt sur images sur la cliente pour commencer, un petit sourire à sa remarque tandis que tes doigts tapotent pour remettre le compteur à zéro. Non, clairement pas ! Je crois pas que la météo avait annoncé autant de pluie pour aujourd’hui. Petit rire alors que les yeux se mettent à hauteur du rétroviseur, croise la jeune femme qui a élu domicile sur ta banquette arrière.

Le visage te rappelle quelque chose, quelques minutes pour qu’un brin de souvenirs n’obtempère et vienne se réfugier dans ton crâne. Apple Store, téléphone toujours en vrac, Ma- Madison. Tu crois, t’es pas sûr, mais ses mots suivants viennent compléter l’équation, suffisante à ce que ta mémoire répertorie et ramène quelques informations. Il en manque pas mal, comme toujours, mais tu feras avec. Comme un chat, tu rebondis sur tes pattes. Et si ce n’est pas ma vendeuse préférée, tiens donc. Tu pouffes doucement, tu sais que tu dois bien lui faire son chiffre d’affaires à chaque fois que tu passes à la boutique en espérant piger un peu plus ce babélisme technologique qui te dépasse. Toujours d’actualité, malheureusement. Je le mets à la bonne heure, et il sonne une heure plus tard, ou .. parfois pas du tout. Je crois que je vais arrêté de compter sur lui et racheter un bon vieux réveil à ce stade, ce sera plus efficace. Pourtant, tu as suivi ses conseils, ses instructions, mais l’appareil semble déterminé à te laisser fâcher.

En plus, maintenant, y’a l’application des notes aussi qui déconne. Une fois sur deux, ça se ferme tout seul alors que j’écris quelque chose- alors que j’en ai besoin de ses notes ! Les mains qui se lèvent, et pas besoin d’être un génie pour savoir que tu en as besoin, un petit coup d’œil du côté chauffeur, et il est difficile de manquer tous les post-it accrochés de ci de là tout autour de toi. Tête en l’air est devenu un euphémisme, amnésique chronique est bien plus utile pour ton cas désespéré. Enfin- enfin, t’es pas là pour faire ton boulot alors que t’as pas l’air de bosser. J’te dépose où, dis voir ? Les mains déjà installées sur le volant, le regard clair et le petit sourire sur les lèvres. T’as besoin d’un peu plus de chauffage, vu que tu t’es pris l’averse en voulant rejoindre la voiture ? Toujours si doux, toujours si gentil, t’essayes de faire les choses correctement.

federal district



@tiababylo



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