Remind me what it means to be me (Sunil)
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Remind me what it means to be me (Sunil)
Alex Yang

Alex Yang
Mèng Pó
Ashes of despair
Incarnation : 14/03/2022
Messages : 29
Dollars : 189

Remind me what it means to be me (Sunil) 1a9bc289a7910ea061585d60940e76b5f50d5392

Espèce : divine (Meng Po, l'oubli)
Saisons : 28
Occupation : prostituée
Myocarde : i'd rather not
Allégence : sa propre peau (pour ce qu'elle vaut)
behind the bones

Behind the bones
pseudo: nighteyes
tw: nada
inventaire:
préférences de rp:
rps disponibles: 4/4 complet pour le moment
playlist et moodboard:

Sujet : Remind me what it means to be me (Sunil)     Jeu 17 Mar - 20:15
tw rp entier : psychophobie, travail du sexe, tentative de violence sexuelle (non graphique), violence physique

Mode automatique. Les bas résilles, la jupe en cuir et le décolleté plongeant. Les escarpins, savamment fourrés avec du coton. Le maquillage. Vérifier que rien ne manque dans le sac, de l'objet pouvant lui sauver la vie aux bonbons mentholés, en passant par ses derniers dix dollars du mois.

Mode automatique, parce qu'aujourd'hui, elle a vraiment pas envie. Mais toute sa thune est partie. Envolée, par quelque magie, dans quoi, dans qui ? Elle sait pas et elle s'en fout. C'est comme ça, on s'y fait. Elle espérait tenir une semaine de plus avant le prochain client.

Celui-ci paie bien, au moins. Elle doit s'en méfier, c'est sûr : il était trop gentil, trop mielleux, la première fois. Ils attendent toujours un truc en retour, quand ils font les agneaux. Mieux vaut un connard frontal qu'un vicelard qui attend d'avoir ta confiance pour te baiser.

Ne descends pas ces escaliers. Ne prends pas ce taxi. N'entre pas dans cet hôtel. Arrête, fais demi-tour, tu peux encore. Arrête tout ça. Trouve un autre moyen. C'est pas juste une question de survie. Ecoute-moi, écoute-moi...

« Mais ta gueule, crache-t-elle soudain entre ses dents serrées. »

Heureusement, elle est seule dans l'ascenseur. Elle a l'impression de pouvoir déjà sentir les regards de jugement qu'on porterait sur elle, si elle perdait son calme comme ça en public. « Elle parle toute seule... Qui est-ce qu'elle insulte ? Tarée. »

La porte de la chambre la ramène soudain sur terre. Tout va bien, Alex. Tout est comme d'hab, rien qui dépasse, à part ton soutif à travers le tissu.
Elle frappe au battant. Un mec indien, enfin elle pense, lui ouvre. Le genre costaud, sûrement le garde du corps du client. Elle lui adresse un vague regard interrogatif, puis comme il ne semble pas l'arrêter, se dirige directement vers la chambre.

De la pièce, ne s'échappera presque aucun bruit pour les quinze minutes qui suivent.
Un cri de colère finit par briser ce calme. La porte s'ouvre à la volée, laissant apparaître l'escort en partie rhabillée, le reste de ses affaires fourrées à la va-vite dans son sac. Elle jette à peine un rapide coup d’œil à l'homme de main en passant. Si elle pouvait, elle l'éviterait - mais pas le choix.

Je te l'avais dit ! Je t'avais dit de faire demi-tour !

« Où est-ce que tu vas comme ça ? Je t'ai payé, j'en ai rien à foutre de tes préférences ! Tu vas finir ton boulot, salope ! »

Toute gentillesse a disparu, fondue comme la neige face au soleil de la frustration masculine. Une main se referme sur ses cheveux et la tire en arrière, mais Alex a eu le temps de plonger la main au fond de son sac avant de quitter la pièce et de refermer les doigts sur un objet métallique. Le taser, lui, était introuvable. Elle se retourne en se tordant et envoie son poing armé s'abattre sur la joue de l'enflure. La droite a beau témoigner d'une certaine habitude, elle manque de peu sa cible qui recule pour l'éviter.

Une colère noire se lit dans les yeux de l'homme, qui hormis sa montre de requin, ne porte qu'un caleçon. Il l'attrape par le bras et l'envoie valser sur le coté. La commode se trouvant là tremble sous l'impact et tout s'éclate au sol, un vase, une lampe, la coupelle de fruits frais agencés avec élégance. Sonnée, Alex a perdu le poing américain. Elle tâtonne pour le retrouver, ignorant la douleur aiguë entre ses côtes.

« Ramène la dans la chambre, aboie soudain le client en faisant signe à son molosse. »

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Sunil Rakha

Sunil Rakha
Bhairava
Ashes of despair
Incarnation : 07/03/2022
Messages : 19
Dollars : 138

Espèce : (divinité) une incarnation parmi d'autres, une forme parmi d'autres, l'un des visages de Shiva, celui de l'annihilation et de la peur, Bhairava
Saisons : (40 ans) une demi-vie de mortel, qui semble parfois bien trop longue, bien trop pénible
Occupation : (combattant / mercenaire) la violence, il n'a connu que ça, et maintenant, il la répand comme un cancer, parce que c'est facile pour lui de ne faire que ce qu'il connaît par coeur
Myocarde : (célibataire) peu intéressé par les relations, peut-être juste pour s'amuser quelques heures, et encore, il ne voit pas l'intérêt d'avoir quelqu'un, pas l'intérêt de nouer des relations durables avec des gens qui vont s'effacer et faner tout autour de lui
Allégence : (gansevoort) parce qu'il a ce besoin de sang dans son être entier, mais qu'il n'a pas encore trouvé sa place exacte, celle où il retrouverait une part de son utilité d'antan
behind the bones

Behind the bones
pseudo: Underrated Boogeyman
tw: Religion chrétienne, violence animale, violences sexuelles
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préférences de rp: Ecrit 400/600 mots, parfois plus, 3e personne, dialogue fr/ang
rps disponibles: 2/5 dispo
playlist et moodboard:

Sujet : Re: Remind me what it means to be me (Sunil)     Mar 22 Mar - 12:34
Un boulot comme un autre, voilà tout. Un boulot comme y'en a des dizaines, comme il en a fait des centaines. Suivre un gars, faire le gros bras à côté de lui, impressionner ceux qui passent. C'est pas comme si c'était difficile, t'as juste à rester là et faire les gros yeux. Et ça marche. Personne s'approche de trop. Et ils ont tous peur de trop hausser le ton quand ils s'adressent à celui qui te sert de patron.

Patron ? Ça ? Laisse moi rire. C'est un minable. Laisse moi lui montrer ce que c'est, de faire peur, d'être violent, de savoir ce qu'on veut. Laisse moi le déchiqueter, aller.

Il sert les dents et fait comme si il n'entend pas, parce qu'il n'est pas censé entendre de voix. Parce que ce n'est pas normal d'entendre des voix. Et heureusement que ça a frappé à la porte, parce que ça le ramène immédiatement à la réalité, à ce moment précis qu'il est en train de vivre. La fille à la porte, le patron dans la chambre, il lui ouvre et la laisse entrer sans rien dire. Ce n'est pas son travail de parler. De faire des commentaires. De dire à la mignonne de se tirer quand elle peut encore, parce qu'il sait comment il est ce rat qui l'attend. Pas son rôle. Pas. Son. Putain. De. Rôle. Qu'il se répète pour essayer d'imprimer la phrase sur son disque-dur.

Et quand la porte de la chambre se referme, il peut pas s'empêcher de surveiller. D'écouter un peu. Pas par curiosité malsaine ou perverse. Juste pour savoir ce qui se passe. Toujours pas son rôle. Ou son problème. Il est juste là pour surveiller. Pour faire gaffe à ce que personne ne vienne déranger son patron. Jusqu'au cri de colère, la porte qui s'ouvre soudainement et la jeune femme qui s'est à moitié rhabillée et qui s'en va.

Le patron derrière, qui gueule, qui l'insulte. Et ça le crispe un peu, légèrement, ça se voit dans ses épaules tendues et sa mâchoire qui s'est reserrée. Pas eu le temps de bouger que le patron a attrapé l'escort par les cheveux. A peine fait un pas qu'elle le frappe à la joue. Ou du moins qu'elle lance la main vers lui, sans succès. Avant que ce soit lui qui frappe, qui l'attrape pour l'envoyer contre un meuble. Et qu'il regarde son homme de main pour lui ordonner de la ramener.

Tu vois ? Je te l'avais dit. T'aurais dû me laisser faire, me laisser lui montrer ce qui est juste et ce qui ne l'est pas. Bouge ton cul. Maintenant.

La demoiselle a dit non, monsieur.

Il se contente de dire ça, en venant vers elle. Pas uniquement vers elle. Mais devant elle. Entre l'homme et elle.

Je pense que vous devriez plutôt me laisser la raccompagner et la mettre dans un taxi.

Le ton est même pas dur, il est juste froid, plat. Parce qu'il se retient. Parce qu'il retient la colère qui couve dans son âme. Parce qu'il retient l'autre en lui de juste parler avec ses poings. Et intérieurement il prie pour que le patron renonce et comprenne.

Moi je prie pour qu'il comprenne pas. Parce que tu sais parfaitement que tu vas aimer ça. Au moins autant que moi...
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