be my victim.
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Malik Partridge

Malik Partridge
Nightstalker ϟ traqueur
Ashes of despair
Incarnation : 27/02/2022
Messages : 45
Dollars : 147

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Espèce : âme à usage unique. mortalité funeste à prolonger.
Saisons : 128 (32 ans). carcasse se délabre. incessantes aiguilles. il les bouffera un jour ou l'autre.
Occupation : plume ensanglantée . traque-dieux. journaliste déicide.
Myocarde : havre de paix. vide d'écho. battements silencieux.
Allégence : il scrute le nuit. église aux dieux nouveaux. idoles conçues dans le sang des anciens.
behind the bones

Behind the bones
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Sujet : be my victim.      Jeu 3 Mar - 14:49
tw:: stalking


be my victim.

black lord. dark knight.

Sa paume tambourine à la porte alors que ses doigts s’empressent déjà sur la poignée. Il n'attend pas le signal de celui qui pourrait pourtant être derrière la porte. Malik s’en foutait était, était capable de se considérer chez lui tant bien même, c’était loin d’être le cas. De toute façon, la pièce est vide de toute présence. Monsieur n’était pas là et seul le café dont s’échappait encore une légère vapeur signalait qu’il avait été là quelques instants plus tôt. Un regard au porte-manteau suffisait aussi pour savoir qu’il n’avait pas quitté le bâtiment. Monsieur reviendrait bien assez tôt. Pour l’instant, le bureau n’était qu’à lui. Le Partridge s’assit derrière le bureau alors qu’il laissait tomber ses doigts sur le bois de ce dernier avant de trifouiller quelques babioles et dossiers, s’attardant un peu plus longtemps sur un cadre photo qu’il rapprocha de son visage. Thomas y était avec sa femme, vénus encore rayonnante alors que quelque chose semblait encore battre entre les deux. C’était dans leurs iris flamboyants vainement. Photo réceptacle d’un amour éphémère et illusoire qui n’avait pas su durer. La chose s’était éteinte, braises presque mortes. Malik en savait quelque chose même s’il n’avait rien à voir avec l’écho retentissant que l’avocat aplatissait à son gré quand sa femme avait les yeux tournés. Tintements capturés de multiples fois par ses yeux et ceux de son appareil. Clichés démontrant l’adultère et qu’il n’avait cessé de regarder sans savoir quoi en faire. Les photos trainaient épinglées sur le mur de son motel comme si les deux étaient un sujet de traque ou d’études. Leur intimité comme œuvre d’art ou des indices fiévreux. Elle était disséquée attentivement comme si elle pouvait être l’objet d’une plus grande révélation. Deux corps qui s’emboîtent n’ont pourtant plus rien à lui apprendre, n’empêche qu’il ne cessait de les regarder, de capturer leurs échanges quand il en avait le temps. Obsession faussement minime. Passe-temps nocturne qui n’avait rien de sain(t) comme à peu près tout ce qu’il faisait.

Il posa le cadre alors que la sombre figure de MacCauley apparaissait dans l’embrasure de la porte. Le sourire de Malik était visible dans l’obscurité naissante, le soleil mourrait dehors. "Ça va ? T’as pas l’air heureux de me voir..." Peut-être parce qu’il ne devait pas l’être. Malik était rarement source du moindre réjouissement en tout cas chez l’avocat. "A moins que ça soit, parce que ta nuit ait été trop...fatigante ? ". Résonance d’une nuitée qu’il savait agité, il avait vu les ombres danser sans faire un bruit. Il aimait toujours lui montrer qu’il savait tout de cette histoire, de ce bruit qui rebondissait partout et peut-être même dans sa poitrine. Petit rire sardonique. Ses lèvres s’émeuvent déjà de la suite. "Je suis sûr que t’occuper de ta femme doit te prendre beaucoup de temps" ton faussement désolé alors qu’il ne se sépare même pas de son sourire. Le regard droit dans les yeux pour signaler qu’il ne croit nullement à ce qu’il vient de dire. Malik était un connard, Malik était une fouille-merde. Et il aimait un peu trop ça. "Mais bref, je suis par là pour ça..." (pas aujourd'hui, pas maintenant, peut-être plus tard, sûrement plus tard) "T’as des infos sur les bacchanales du Garrick Theater ?" Sombre événement qui appelait à sa présence. Son journal travaillait encore à se dégotter des places et il se demandait si l’avocat y avait été invité malgré son cabinet minable.   
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Thomas Macauley

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Hadès
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Incarnation : 27/02/2022
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Espèce : dieu incarcéré dans les entrailles de l'humanité, un corps bien faible pour l'être supérieur qu'il est.
Saisons : quarante-six printemps.
Occupation : avocat tombé en déchéance, désabusé. commis d'office sans passion pour son métier, totalement désabusé par ses dossiers.
Myocarde : déserteur marital, cœur sans courage. a fuit devant la maladie de sa femme pour courir dans les bras de son amant, écho.
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préférences de rp: j'aime surtout les rps qui avancent, qui ne s’endorment pas sur la même situation ou qui tournent en rond. un·e partenaire qui prend des initiatives ? j’adore !
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Sujet : Re: be my victim.      Sam 5 Mar - 21:20

be my victim

ft. @Malik Partridge (tw : injures, notions de sang)

Chacun de ses pas résonnait dans ce couloir miteux, tant parcouru, subit. Rien ici ne sentait l’affaire justement gagnée. Le Manhattan judiciaire, tout comme cet endroit, n’avait rien de bien clean. Façade plastique d’une justice corrompue, les juges se succédaient dans un bal incessant de dossiers tous aussi foireux les uns que les autres. Meurtres, vols à l’arrachée, bagarres de rue, deal… force était de constater que ses clients ne faisaient pas parti du haut du panier. Bon nombre d’entre eux lui faisant d’ailleurs remarquer, arguant que personne n’écouterait des parias de Harlem, ou que leur condition en faisait de minables coupables. Tant de journées passées à entendre les mêmes discours, sans rien écouter, à laisser ces pauvres bougres s’expliquer, sans aucun doute sur l’issue de leur procès. Autant de papier imprimé, relatant avec une précision aléatoire les faits de ces délits sans réel intérêt.

Ce même papier à en-tête richement décoré qu’il tenait dans sa main froide, l’invitant à comparaître. Une nouvelle audience foirée d’avance. Cigarette en coin, il feuilletait les détails de l’audience, se laissant guider mécaniquement vers la porte de son bureau. Une cendre se détacha du papier incandescent, arrachée au corps calciné de tabac qui la tenait. Pas un seul courant d’air ne vint perturber sa descente, qui ne s’acheva qu’une fois écrasée. Thomas regarda la tâche, désabusée. Comme si cette maudite cendre l’avait sortie d’une autre de ses rêveries. L’air las, il la balaya d’un revers de main, étalant la poussière grisâtre à la manière d’une trainée de sang derrière un corps trainé sur un béton irrégulier. Son royaume était lui aussi fait de cendres et de sang, habité par les hurlements silencieux d’âmes emprisonnées. Le même type de cris d’effrois étouffés qu’il retint en ouvrant la porte de son bureau.

Le journaliste était là. Cette sous-race d’enquêteurs constamment là où on ne les attend pas. Un peu comme à cet instant, où Thomas espérait boire son café soluble et bas-prix tout juste coulé par la machine d’en face. Non, l’énergumène avait préféré lui voler ce moment en se faufilant vicieusement pendant qu’il était retourné à la photocopieuse. « Vous jeter hors de ce bureau me prendra bien moins de temps Partridge. » Les hostilités étaient lancées. Ce n’était clairement pas le bon moment pour s’incruster. Qui plus est pour parler de sa vie privée, et surtout de sa femme qu’il n’avait en réalité pas visitée depuis des mois. Nous pourrions l’envoyer la voir, allongé sur le lit d’à côté si tu n’étais pas si faible. Laisse-moi lui apprendre l’insolence. Si l’idée de laisser son démon intérieur aspirer toute vie se trouvant dans ce corps imparfait provoqua en lui une forme de plaisir, elle fût balayée à la simple évocation d’un mot. Bacchanales. Finalement, il n’est peut-être pas si bête que cela.

Cela faisait des semaines qu’Hadès bataillait pour l’y trainer. Peut-être l’excitation d’être invité aujourd’hui des festivités qui lui avaient été refusées dans sa précédente. Les Sons les organisaient, et il ne faisait nul doute qu’un avocat dans ce type de soirée ferait tache. Même commis d’office. « Le Garrick Theater n’est pas un endroit pour les enfants. Je pensais que la récente disparition de votre collègue là-bas vous avait appris la leçon. » L’affaire avait déchaînée l’opinion publique, les Sons of Empyree s’en étant sorti totalement indemnes faute de preuves. Il était hors de question qu’il y mette les pieds, les ambitions d’Hadès étant trop alignées avec celles du gang.

Il s’assied à son bureau en buvant le café abject auquel il s’était habitué. D’un air suffisant, il regarda la porte encore ouverte, et fit un geste au Partridge.  « J’ai à faire, merci pour la visite » dit-il sans aucune conviction. Car au fond, avoir de la visite dans cette journée morne, lui faisait du bien.

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