001. parents pour hymnes de minuit, mirages somnolents dont il ne reste que des ruines. visages évanescents dont il n'a gardé que quelques bruits. un baiser sur son front. un je t'aime dans la même respiration. et puis c'est tout. m. partidge pour seule figure paternel. lui aussi une ruine. vieille, croulante mais qui ne veut pas s'endormir. qui ne veut nullement partir. bienfaiteur du môme de ses anciens collaborateurs. pertes absurdes mais inévitables. bouffés par plus grand qu'eux. dieux irrévérencieux. géniteurs avaient sans le savoir mis la main sur un attribut qu'ils n'ont lâché que dans leur mort.  002. vieillard qui lui donné le goût pour autre chose que la rancœur et le sang. malik est avide des belles choses. des belles écritures et des beaux symboles. des belles fabriques et autres ouvrages. vieux croulant richissime qui devait ses pièces à sa famille et leurs fouilles archéologiques, sans oublier leurs collections antiques dont il s'était fait le gardien. malik a grandi dans une certaine opulence dont il n'a jamais totalement su se défaire malgré les endroits où il dort aujourd'hui.  003. mille et un objets refourgués aux nightstalkers et soigneusement analysé par les membres de l'organisation. héritage donc malik n'a voulu aucune richesse à la mort de l'aïeul adoptif. malik préfère l'argent quand il est acquis dans une sombre cadence du bout de sa plume ou de ses doigts. argent sale délogée des plus fortunées dont il vole la vie et quelques possessions. force la réincarnation et l'échange des biens.  camerlingue qui ne cesse de le reprendre sur ses activités nocturnes et auquel malik lui répond gentiment d'aller se faire foutre. la mort, la vérité et l'argent pour seuls guides. il se fout de la bien-pensance de l'église.     004. quête d'immortalité. lègue de ses divers parents qui étaient tous centrés sur les mêmes recherches. l'arrêt de la sénescence. une jeunesse qui ne saurait décrépir. malik voit dans ses dieux à démembrer une façon ou une autre d'y parvenir. divinités chthoniennes et psychopompes dont il arrachera les secrets de la vie éternelle. l'idée qu'ils n'en sachent rien ne lui a jamais frôlé l'esprit.   005. travail de journaliste pensé de pair à son travail d'enquête. au nom de la presse et d'un article malik fait mine de s'inviter n'importe où, d'interroger n'importe qui. agréablement joueur, agréablement retors dans sa recherche d'information. rien ne l'arrête. chantage, menace, confession sur l'oreiller.  si bien que son nom peut se retrouvé apposé sur n'importe quelle rubrique. malik est un élément farouche du new york times s'imposant dans les articles qu'il décide qui traitent souvent des gangs et des puissants. on le laisse faire. ses articles marchent, attisent les cliques et font couler de l'encre. parfois le sang. outils également utilisé pour refourguer certaines informations aux nightstalkers. il faut lire entre les lignes.  006. vie secrète. l'impression d'être suivi. qu'on le veut mort parfois. incapacité de dire si c'est une réalité ou simplement un délire. malik a vendu le manoir partridge pour s'acclimater d'une vie itinérante dans les différents hôtels de la ville. il en connait étrangement la plupart, a même ses habitudes dans certains. malik est une personne difficile à trouver quand on ne sait pas où le chercher. élément quelque peu insaisissable qui n'a plus grand chose pour bagage.     007. aïeul partridge qui a très vite été en contact avec les nightstalkers, tous deux lui ont monté la tête contre les dieux et leurs sombres desseins. malik leur voue une haine franche, une jalousie néfaste, une fascination morbide qui ne peut s'apaiser que dans le vide des yeux vitreux ou une souffrance équivoque. un dieu qu'il aime est un dieu mort ou suppliant. élevé depuis son adolescence à leur traque. vie façonnée dans ce sens. malik est un traqueur rigoureusement entrainé que voue sa vie à leur chasse et à celles de leurs artefacts. on lui a toujours dit qu'il serait la proie de géants et de possibles monstres et il a apprit à faire avec. il n'est là que pour leur mettre des battons dans les roues dans leur cycle de réincarnation ou les enfoncer dans l'oubli.