Charles Abagnale

violente ;; nonchalante ;; she never listen ;; pète des gueules gratuitement ;; protectrice ;; cancer ascendant bélier, y a rien qui va ;; croche-pied comme plus grande arme ;;

001. Avec ton petit mètre cinquante et les trois muscles qui se battent dans ton corps de faible, on pourrait croire que tu es du genre frêle ; mais déjà t'es capable de soulever une voiture, et avec ou sans force, t'es un putain de chihuahua hargneux qui saute à la gorge du premier venu. 002. T'as un ou deux problème de colère mais personne ose vraiment te le dire. Ils ont intérêt. 003. Tu tiens une liste très précise sur les gens que tu tabasses. Le lieu, l'heure (tu t'es achetée une montre rien que pour ça), avec qui, pourquoi. T'espères que les poulets tomberont jamais dessus. 004. Tu pleures devant tous les films romantiques. Mais faut pas t'le faire remarquer, tes mouchoires sont des armes bactériologiques de type mortelles. 005. La faim. Tu as toujours faim. Elle est dévorante, elle est ignoble, elle est grande. Et tu as faim... D'eau. C'est ce qui te nourris le mieux. Un reste de la nymphette qui faisait trempette dans sa fontaine, peut-être. Tu as besoin d'eau, pour survivre ; comme tout le monde, c'pas faux, mais en quantité immense. Tu manges des glaçons, croques sur des glaces à l'eau toute la journée, bois dans les flaques et lèches la buée sur les vitres. T'as essayé avec d'autres fluides corporels mais ça fonctionne pas aussi bien.006. Morbi fringilla eu ex id laoreet. 007. Bouteille de vodka sans marque, un verre à shot et un pansement usagé ; voilà ce qui compose ta trousse de soin. On pourra pas dire que tu prends pas ton boulot au sérieux. Faut une sacrée dose de concentration pour pas péter une bouteille en verre alors qu'on a la force de soulever un camion. 008. T'es traumatisée par le froid. T'as besoin de chaleur. Peut-être c'est pour ça que tu squattes chez les autres, voles leur lit encore tiède, fous leur beurre au microonde pour t'en faire une boisson bien plaisante.

fragment 1. Le froid. Le froid, le sang qui ne circule plus, ses yeux globuleux et vides. Tu es morte et pourtant tu es là. Scylla, sans tentacules, sans chiens qui hurlent. Tu es là et tu ne devrais pas. Les membres froids. La douleur.Tu titubes, encore et encore. Tu vois ce nom, sur la tombe que tu viens de quitter, la terre sous tes ongles, le sang qui ne coule plus. Le froid. fragment 2. La haine dans la gueule, le trou béant dans le coeur, un manque de quelque chose. La rage. La rage t'anime et te fait bouger. Tu veux te venger. Tu l'attends, les dents pointues, l'envie d'hurler et de lâcher les chiens. Besoin de vengeance qui te rend plus conne que prévu. Tu rejoins les Deepmaw. Tu rejoins le sang et les explosions. Et t'y vas à fond en plus, connasse. fragment 3. Et puis le feu s'éteint. La chaleur te manque, un peu, mais tu la trouves autre part que dans la haine. T'as d'autres envies. D'autres passions. Tu goutes le thé pour la première fois. Découvre la télé. Apprend le bonheur du dessin, même si la seule chose que t'arrives à dessiner ce sont des pénis anatomiquement correctes. Tu découvres la vie. Apprend que c'est pas juste du sang. Enfin, ça peut-être du sang, mais pas tout le temps. Tu peux aimer. Tu peux te glisser entre les cuisses des personnes sans risquer qu'iels fuient en hurlant. C'est doucement. C'est à ton rythme et surtout comme toi tu veux. Tu perds pas tes sourcils froncés. Tu perds pas ton air de grognasse. fragment 4. La médecine ça te semblait bien, un peu. Facile, non ? Non. T'as pas été aux examens. Mais y a quand même marqué médecin sur ton cv que t'as écrit à la main.