If ever your fortress falls you'll be safe in mine (Bambi)
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If ever your fortress falls you'll be safe in mine (Bambi)
Lars Sørensen

Lars Sørensen
Fenrir
Ashes of despair
Incarnation : 27/02/2022
Messages : 79
Dollars : 236

If ever your fortress falls you'll be safe in mine (Bambi) Vn6z

Espèce : Canis Lupus mais du genre trois tonnes cinq.
Saisons : 45 ans.
Occupation : Machine à cogner, le cul dans le sable et le pif en sang. Combattant de ses messieurs dames qui n'ont que ça à foutre de leur pognon et de leurs soirées. Lui il s'éclate, littéralement.
Myocarde : On parle pas des choses qui fâchent.
Allégence : Clan Gansevoort
behind the bones

Behind the bones
pseudo: ROAD WARRIOR.
tw: À voir.
inventaire: Sa bite et son couteau.
préférences de rp: Tout.
rps disponibles: 0/3 + event
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Sujet : If ever your fortress falls you'll be safe in mine (Bambi)     Sam 19 Mar - 20:57

La petite télévision sur le comptoir crache des images colorées, publicités qui brûlent la rétine et les neurones. Il ne peut pas s'empêcher de fixer l'écran pourtant, comme fasciné par la frénésie proposée à ses yeux. Une grande dévoreuse évoquant des désirs en tous genres, futilités des plaisirs rapides moyennant finance. Sens de l'urgence appuyé par la durée, trop d'informations à la minute qui noient ses sens dans la consommation hypothétique. Tout ce qu'il sait maintenant c'est qu'il a envie d'acheter le nouveau rasoir dernier cri, une voiture avec une tenue de route parfaite et goûter au dernier burger sauce épicée de KFC. Peut-être que lui aussi il crachera des flammes comme le protagoniste principal, qu'il sautera au plafond après avoir FEEL THE CHAOS comme le vante le slogan. Et ça continue comme ça pendant un bon quart d'heure, plus d'un grognement plaintif coincé dans le fond de sa gorge à la vision d'effets spéciaux de fromage coulant et de viande fumante. Il lui en faut peu pour avoir faim, estomac qui hurle son mécontentement devant pareille torture tandis que ses doigts serrent un peu trop fort son gobelet de café. Le carton recyclé cède entre la force de ses phalanges, répandant contenu brûlant sur ses genoux, ce qui a pour effet de le sortir brusquement de sa torpeur audiovisuelle. « Are you ok mister Lars ? Not liking my coffee ? » Il cligne des yeux, porte son attention sur l'homme borgne souriant largement de l'autre côté du comptoir. Tête qui se penche sur la gauche par réflexe, le temps que ça monte au cerveau, s'enregistre. « Fuck ! » Qu'il lâche subitement en réalisant sa connerie, sautant hors de son tabouret alors que le café se gorge irrémédiablement dans la fibre de son jeans en de larges tâches abstraites. Et le cuisinier de lâcher un rire tonitruant, Lars de le suivre d'un écho timide après avoir cligné des yeux. « I'll buy tin mugs next time just for you, but you'll probably bend them as well and I'll have to put that on your tab. » Qu'il ajoute en lui tendant un torchon avec bienveillance, autre main ouverte pour récupérer ce qu'il reste du carton broyé. Il hésite Lars, juste l'espace d'un instant, bien trop conscient du risque de le frôler ainsi. Il pourrait lui tordre les doigts si facilement, briser tous les os et cartilages sans même y penser. Il saurait ruiner ces mains et s'assurer que plus jamais elles ne puissent faire preuve de bonté. Ces mêmes mains qui sont retournées s'affairer a éplucher des pommes de terre après avoir déposé le torchon devant lui. Il jette un œil curieux au cuisinier en se rasseyant, tabouret un peu trop bas pour ses grandes jambes. Elle ne paie pas de mine l'échoppe de Marcin Pawłowski, perdue au milieu de la cacophonie de la halle commerçante. Mais on y trouve les meilleurs pierogis de toute la ville et il n'en faut pas plus à Fenrir pour s'y intéresser. « I'll have a side bowl of zurek with it. And if you have some oscypek too ? » Qu'il demande en se saisissant du torchon pour le passer sur son pantalon sans grande conviction. Le borgne relève la tête et pendant un instant un frisson remonte le long de son dos monstrueux lorsqu'il croise sa bille unique. « Depends, got the cash for it this time Lars ? » Le ton de sa voix est enjoué, légèrement moqueur. Lars se ratatine sur lui-même, montrant canine par réflexe. « Of course I have. You know I always end up paying my tabs. » Il gronde légèrement et l'homme éclate une nouvelle fois de rire. « Bad day uh ? » Qu'il fait et Fenrir sent le poids de son regard inquisiteur sur son visage. Il le porte sur lui le monstre, coupures sur la face, hématomes placardés et un filet de sang séché encore accroché au nez. « Can't always win, otherwise people say it's rigged and they stop betting against you. Bad for business. » Il se contente de répondre, s'ébrouant légèrement, attention déviant un instant sur la petite télévision. « Well don't let them mess you up too much. Otherwise you'll end up like me and I'm not hiring at the moment. » Il fronce le nez Lars, sourire incapable de sortir mais il n'en pense pas moins. « I'm too good to end up with the broken goods. Besides I'm a shit cook. » Qu'il gronde, mi fierté mi blague, taquinerie sur le bout des lèvres. Il ne la sent pas tout de suite, duvet se dressant d'un nouveau frisson dans son dos, instincts subitement en alerte. Il ne se retourne pas, se figeant sur son tabouret alors qu'elle s'approche à son tour du comptoir. Marcin la salue de son meilleur signe de tête amical avant de retourner à ses pierogis, il est suffisamment intelligent pour te laisser à ses propres dangers. Il renifle légèrement l'air, reconnaissant son odeur. « Didn't thought you liked Polish food Bambi. » Qu'il grogne à son attention, ne la regardant pas, obstinément fixé sur la télévision. Empoté qu'il est Lars, incapable de la saluer normalement. Déjà son esprit se perd dans ses questions, se demandant ce qu'elle peut bien lui vouloir aujourd'hui. Il pose le torchon sur le comptoir, phalanges abîmées et sales, pâte qui s'avance vers le pot rempli de couverts en bois pour se servir. Il est attentif à ses moindres mouvements, prédateur prêt à bondir face à une petite biche de rien du tout. Des fois qu'elle viendrait pour le buter, des fois qu'elle le poursuivrait parce qu'elle apprécie sa compagnie ; des deux il ne sait pas ce qui est le plus terrifiant. Il fronce le nez, esquisse un regard dans sa direction, yeux verts brillants un instant en croisant les siens alors qu'il dépose également un set de couverts devant elle.
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Lulu Walton

Lulu Walton
Deer Woman
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Sujet : Re: If ever your fortress falls you'll be safe in mine (Bambi)     Mar 29 Mar - 21:44
La ville est recouverte d’une pellicule poisseuse. L’air est difficile à respirer, il tapisse ses poumons, épais et humide. La neige s’est transformée en une bouillie grise et infâme qui refuse de fondre. Il reste des cotillons du Nouvel An dans les caniveaux, petits morceaux de papiers colorés et mouillés qui collent au béton. Ça lui fout la boule au ventre, ces reliquats de bonheur qui finissent sous ses chaussures. Ou peut-être que c’est la gueule de bois qu’elle traine depuis quelques jours comme une mauvaise grippe. Elle ne le supporte pas très bien, lorsque la fête se termine inévitablement, la solitude de son appartement au levé du jour, l’odeur de la nuit sur ses vêtements.

Il fait froid sur New York, le soleil blanc comme la lune. Elle ose à peine sortir sa main de sa poche pour allumer une cigarette, le bout de ses doigts rougis malgré les mitaines en laine qu’une femme du refuge lui a tricoté l’hiver dernier. Elles sont sincèrement immondes, la couleur verte n’est pas la même partout et les points irréguliers, distendus et maladroits. Elle ne s’en séparerait pour rien au monde. Il y a quelque chose de presque sacré, dans l’acte de création. Alors qu’importe que les portraits soient méconnaissables, que les petites assiettes en pâtes à sel se craquellent avec le temps et que les porte-clés en perles finissent inévitablement par se casser dans le fond de son sac à main, Lulu prends grand soin de tout garder.

Elle a gardé la carte de Lars Sørensen. Juste son nom avec le logo du NYPD. Son coéquipier n’a pas pris la peine de lui laisser ses coordonnées. Parfois Lulu se demande encore si c’était pour la jouer bon flic, mauvais flic ou s’il était simplement aussi mal poli et désagréable qu’il en avait l’air. Little piggy, let me in! Elle n’a jamais eu de scrupules à saigner les poulets et il vaut peut-être mieux pour lui qu’elle ne l’ait pas encore recroisé. Sous l’uniforme, ils restent tous des hommes comme les autres.

Pas Lars. Elle a gardé la carte, entre les pages de To Kill a Mockingbird comme une jolie fleur pressée dans un herbier. Elle a appris par cœur les numéros, peut encore aujourd’hui les réciter sans même avoir à y penser malgré les années. Lui n’en ait pas capable bien sûr, il ne se souvient plus de son precinct, du nom de son premier chien lorsqu’il était enfant ou même son adresse. Il ne reste de Lars, rien d’autre qu’une enveloppe qui a terminé sa course le crâne éclaté sur le béton. Lulu sait, rationnellement, que la créature et l’homme sont différents, tout comme elle habite ce corps sans qu’il ne soit tout à fait le sien. Cela ne l’empêche pas cependant de chercher sa silhouette sur les tabourets du marché couvert.

Le sol colle sous la semelle usée de ses Timberland. Elle n’a jamais réussi à faire totalement disparaitre les traces de sang sur le nubuck. Il n’est pas bien difficile à trouver, trop grand pour l’échoppe où il est assis. La chaleur est la bienvenue, malgré la brûlure qu’elle provoque sur ses joues rougies.  
Elle ne l’aborde pas immédiatement, sourit lorsqu’elle voit sa nuque se raidir lorsqu’il s’aperçoit de sa présence, l’imperceptible changement dans son attitude, satisfaisant la partie prédatrice de son cerveau qui rêve de voir le loup montrer le ventre. Bambi.

« I’m more of a Krupnik kinda girl. » Elle hausse les épaules sans qu’il ne la regarde. Pour elle, la nourriture n’est qu’un besoin utilitaire, au même titre que dormir ou respirer. Elle n’éprouve pas de plaisir particulier à manger, se contente de céréales trop sucrées et de nouilles instantanées achetées à la bodega du coin de la rue lorsqu’elle y pense. Chez lui, l’acte est presque charnel, indécent, et l’idée de partager un repas avec provoque chez elle anticipation presque coupable.
La télévision débite des inepties par lesquelles il semble fasciné. Elle ne l’interrompt pas, retire son manteau et ses mitaines, se glisse sur le tabouret vide au comptoir, ses pieds touchant à peine le sol. Finalement, il pose son attention sur elle. « Hello Lars. » Elle esquisse un sourire malgré l’air renfrogné et incertain qu’il lui adresse. « It’s nice to see you as well. »  Elle prétend consulter le menu plastifié scotché au comptoir sans vraiment le consulter.

À la télévision, une pub pour du détergent ménager. Derrière le comptoir, l’homme est concentré sur son ouvrage. Finalement, elle se tourne plus franchement vers Lars, pivotant légèrement son tabouret, son genou frôlant sa cuisse imperceptiblement. « From your face I’d gather, I lost some money this morning. Too bad, I really needed a new pair of boots, maybe some underwear.  Human bodies have so many needs. » Elle soupire, s’étire légèrement. « Order for me, please. »
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