N.B;; N’ayant pas de réelle et unique « version » de cette légende. Ici posé. Cette version est uniquement une extrapolation, l’imagination de son créateur -moi- des multiples légendes sur Baba Yaga. Pour créer un personnage

Aujourd’hui qui peut se permettre, se flatter d’avoir pu mettre sur papier, vierge, toute une vie? Surtout celle d’un mythe, d’un conte, d’une légende, car pour les Baba. Un groupe de sorcière du temps Slave. C’est ce qu’elle représente. Un univers de possibilités et d’histoires diverses. Qui s’entremêlent se disputent et se concentrent sur la même dualité. Le bien et le mal. Figure marquante du folklore russe, elle représente le féminisme, la mort, la vengeance. La fourberie, le mensonge, la peur. Un millier d’étiquettes posées sur une seule et même créature. Toutes ont un seul point commun : la déchéance. La résilience. Le bouc émissaire. La malpropre. La fautive.

Vous allez pouvoir lire de vos yeux, comment de simples écrits peuvent donner une toute autre image d’une personne. Les mots. Les nuances. Les accords peuvent changer un être blessé en monstre. Quoi qu’il arrive, quoi qu’il advienne. Cette Baba sera le point noir à percer et faire disparaître. Elle va donner au héros et se faire tuer par celui-là même. Elle va sauver la princesse, et se faire brûler vive pour sorcellerie. Elle va bénir les guerriers et ramasser leur âme. Elle va endormir les enfants, et les manger après. Vous connaissez tous Hansel & Gretel. Une histoire de conte, qui a réellement eu un vrai massacre de petits garçons à une époque. Quand une sorcière est en colère. Raspoutine? . Les guerres incessantes. Pour comprendre ce qu’est une Baba Yaga ce qu’est une Léo. Il faut connaître ses différentes vies. Vous allez voir comment priver une femme de son bonheur, lui briser le coeur, peut alors créer un cauchemar. Un monstre. Un monstre. Et pour cela nous ferons simple. Nous allons procéder par chapitre.

CHAP I ▬ La gardienne de la forêt.

Au début vous ne vous attendiez peut-être pas à cela, mais notre Baba Yaga était la gardienne des forêts, des animaux, et de la flore sauvage. Une grande sorcière liée à la nature. Elle vivait dans son Isba, une cabane sur de géants pieds de poule. Pour parcourir la forêt sans encombre. Fuire les voleurs. Et secourir les animaux blessés. Elle peut s’apparenter à un Druide du folklore Celtique. Ou une déesse de la nature. Elle soigne la nature de ses maux. Surveiller les naissances chez les animaux, aide la biosphère à évoluer. Donne les arbres à fruits aux Hommes. Protège les forêts durant les saisons.

Elle et sa magnifique fille. Oui sa fille. Le clan des Baba Yaga avait le malheur  ou la chance, de mettre au monde que des fille. Et elle était d’une beauté inégalée par la royauté elle-même. Elle était tout pour elle. Sa vie, son souffle, son coeur et son bonheur. Elle la gardait près d’elle comme un dragon sur son or. Car elle voyait l’horreur que les Hommes, les Humains pouvaient accomplir à l'extérieur de cette forêt qu’elle lui interdisait de dépasser. La surveillance, grâce aux animaux. Utilisant les ronces et les branches pour barrer son chemin si elle avait l’audace de s’aventurer hors de son champ de vision.

Mais comment interdire à une jeune fille passionnée et curieuse de ne pas voir au-delà de ce que sa vieille mère lui demande d’occulter. Cette perle était très aventureuse. Et surtout beaucoup trop étriquée dans cette forêt qu’elle a parcouru des milliers de fois en long en large et en travers. Les merveilles de l’autre côté l’appel et la soudoie de leurs belles lumières. Et ce qui devait arriver arriva. La jeune femme fugua, utilisant les propres préceptes magiques que sa mère lui apprit pour les retourner contre elle. Endormir sa vieille mère assez longtemps pour aller visiter le royaume.

CHAP II ▬ Bienfaitrice des héros.

A son réveil elle était seule. Son monde prenait une couleur plus sombre. Son cœur tambourine sous les appels dans la forêt. Elle n’était plus là. Sa fille, son sang. Sa lumière ne pouvait plus l’éclairer. Elle était déçue, blessée, un mal-être commence à naître dans son cœur et son esprit. Elle pleure des jours durant. Les arbres perdent leur feuilles. Les animaux fuis là forêts et attaquent les habitants voisins. Les fruits pourrissent sur les arbres. Des mois durant. Une, deux années passent avant qu’un homme décide, par un courage insoupçonné, venir tarir la source de leurs malheurs. L’Isba tournant sur elle-même depuis le départ de sa fille, tout autour de celle-ci montre la déchéance d’une mère.

"Petite isba, petite isba ! Tourne le dos à la forêt, le devant de mon côté"

Face à ses mots. L’Isba se retourne sur le voyageur. Une vielle femme en sort et fixe alors le courageux jeune homme. Elle lui demande ce qu’il veut. Et comment il ose venir dans cette forêt. Celui-ci énonce alors le désir de retrouver sa fille. Il veut aider. Retrouver la vie des forêts. Le calme des animaux, la floraison des fleurs. Croquer dans un fruit. Baba le perçoit, elle le voit, il est digne de confiance. Pour son voyage, elle lui jette une bénédiction. Sous l’annonce d’une énigme. S’il répond juste, elle le bénit. S’il répond faux, elle l’expulse de la forêt. Une chance pour lui, la bonne réponse est exposée. Le jeune homme parcours alors les terres couverts de blanc à la recherche de sa fille.

Des mois plus tard, un nouvel homme fait son apparition. Perplexe, celui-ci demande aussi sa bénédiction pour retrouver sa fille. Elle exerce le même rituel et celui-ci s'en va alors. Et cette scène se reproduit des dizaines et des centaines de fois. Jusqu’à ce qu’elle décide de questionner l’un des héros qui se présente à sa porte. Sous un sort l’obligeant à dire la vérité. Elle apprend l’horreur de cette entreprise qu’elle a elle-même créée. Sous cette histoire quelque chose de plus horrible avait eu lieu. Sa fille n’était plus de ce monde depuis des lunes. Un machiavélisme qu’elle n’aurait elle-même jamais imaginé. Le premier homme à être venu était bel et bien à la recherche de sa fille. Il l’a trouvée. Il l’a épousée. Il l’a engrossée. 3 chérubins on vu le jour, et à la mort de sa femme en couche. Il a décidé de réitérer cette fameuse demande, car par la suite grâce à cette bénédiction tout lui avait souri.

De héros il est devenu chevalier. Puis roi. Depuis lors, il envoyait ses subalternes se faire bénir pour gagner les guerres, les coups d'État. Et d'autres manigances. Dans tout cela, ce n'est pas tellement le profit que ce héros a fait sur son dos qui l’a bousculée, mais ce qu’il a fait de ses petits enfants. Ne voulant pas de monstre comme enfants, car pour lui-même s’il avait épousé sa fille. Elle restait une sorcière, un monstre. En réalité, il ne l’a pas épousé par amour, mais par profit. Car la gloire avait changé le bleu ciel de son aura en bleu noir terrifiant. A la mort de sa femme. Il a demandé à ses domestiques de prendre un des enfants chacuns. Et de partir du château pour les élever loin de lui.

CHAP III ▬ Ravisseurs d’enfants.

Quand elle a su qu’elle avait des petits enfants, les seuls joyaux qui pouvaient lui rendre un semblant de maternité, elle se mis à la recherche de ses enfants. Pas de prénoms, pas de tableaux, elle s’était rendue au château pour réclamer son dû. Son sang. Sa fille avait été brûlée. Ses petits enfants sont envoyés dans les quatre coins du monde. Et elle. Finira sous la torture. Morte. Le reste de son corps fut brûlé dans cette même Isba qui a aider à faire vivre la nature, bénit les héros.

Les années passent. La forêt partie en flamme, les champs fertiles, les royaumes décident alors de plier bagage et de refonder un nouveau lieu de vie dans le nord. Les années passent. Et la colère, la haine, la souffrance redonne vie petit à petit à cette forêt qui elle-même soigne de ses maux la Baba Yaga. Son coeur. Elle l'a placé dans une boîte. Car celui-ci, l’a privé de cette colère, de cette haine qui décuple ses pouvoirs. Qui noircit ses dons.

Elle commence alors son tour du monde, dans son Isba. Les pieds de poule l’amène ou elle le souhaite, aucune forêt dans le royaume ne peut lui échapper. Elle décide de piéger les Hommes, et surtout les enfants. Elle a perdu les siens. Alors elle va voler. Kidnapper et même les manger. Oui. Oubliez la gardienne des forêts. Le monde l’a changée, l’a troublée, l'a rendu amer. Une célèbre histoire a marqué cette période de sa vie. Une certaine Gretel fut celle qui réussit à mettre fin à ses massacres. Brûlée dans son propre four, après avoir englouti son frère sous ses yeux. Et un nombre incalculable d'enfants dans le monde. Elle devient le cauchemar des enfants pas sages.

CHAP IV ▬ Grande guerrière & Gardienne des morts.  

Une nouvelle vie. Une nouvelle envie. Mais des sentiments encore plus forts et déterminés. Cette mort poussa Baba à déverser sa peine, sa colère et sa noirceur pour en créer un univers qu’à elle. De ronces, de lave, de roches, le ciel est aussi noir que les larmes qui coulent sur ses joues. La pluie est indissociable, les éclairs aussi de ce monde sans âme. Elle seule peut y entrer et sortir. Certains se créer des amis imaginaires, elle c’est créer un monde « imaginaires » son enfer personnel. Une puissance qu’elle n’avait jamais encore obtenue entre les mains, comme si à chaque mort, elle revenait plus fort.

Et cette époque sera sûrement la plus sanglante. Le sang sera une ligne de conduite qui va la suivre comme jamais, sur les champs de bataille. Ses hommes sont venus demander sa bénédiction. Elle les retrouvera les un après les autres. Sur son sanglier qui ne ressemble en rien à ceux que vous pouvez croiser dans les forêts. Elle se met en quête de vengeance et de libération. Une véritable guerrière est née. Sanguinaire, sans cœur - et c’est peu dire - sans pitié. Elle tue, elle récupère les âmes, et les corps pour en faire des pantins. Elle se construit son harem pour faire souffrir aussi longtemps qu’elle le souhaite ses Hommes et ses femmes qui se sont joués d’elle. Boire le sang de ses perdants, et revendiquer réparation de sa vie brisée. Père. Enfants, femmes, fils et filles. Personne n’échappe à sa jalousie, sa rancœur, sa résilience. On lui a pris, elle reprendra.