prénom et nom (ambroise). une mélodie tendre et mielleuse, pourtant porteuse du souvenir au goût rond et liquoreux d'une immortalité perdue. ça sonne comme une gemme, un élixir ou une fleur délicate… ça sonne comme quelque chose de précieux. et ça sonne faux. (owens). les paillettes dorées de la bourgeoisie, de l'aisance et de toutes ces joyeusetés qui l'ont bercé mais auxquelles il ne s'est jamais agrippé. au contraire, il a bien vite glissé loin de tout cela. surnom(s) (bro, framboise, ducon)… peu importe. s'il est assez éveillé, siffle et il se retournera. s'il ne l'est pas, une bonne claque et il est à toi. âge et lieu de naissance (quarante-et-un). l'esprit d'un adolescent endormi, l'éreintement d'un centenaire. le temps ne s'écoule plus sur sa peau sans y laisser de trace, mais à quoi bon s'y cramponner… (oxford, uk). ville prestigieuse dans laquelle il n'a jamais su briller. elle lui a laissé les souvenirs d'une vie paisible malgré une naissance chaotique dans la puanteur de la fange, un 30 juillet, et un accent typique british qui ressort quand il s'est trop enivré. pronom(s) (il, lui). comme une évidence sur laquelle il n'a jamais vraiment pris le temps de délibérer. mais il aime penser que rien n'est aussi tranché. statut civil & orientation sexuelle (père célibataire). cadeau d'une jeunesse sous les couleurs de l'excès et de la débauche, comme un éclair de lucidité dans sa vie sous anesthésie, elle a déjà l'âge de sa mère lorsque celle-ci est décédée. (cœur d'artichaut). il suffit parfois d'un regard, d'un sourire pour qu'il se rétame à nouveau le faciès contre le bitume et morde la poussière. le cœur élastique et pourfendu par la mort, il sait toutefois se relever et ne s'esbigne que trop aisément. (pansexuel). c'est avant tout l'être humain qu'il aime. il se laisse porter par le flux des songes, les bras tendus, tous⋅tes peuvent trouver le réconfort et l'euphorie d'une nuit dans son étreinte balsamique. profession (infirmier veilleur). un fantôme dans les couloirs de l'hôpital, silhouette léthargique qui somnole debout ; il est le dernier visage que les blessés voient avant de sombrer dans ses bras soporatifs. le silence après les cris, la fraîche brise qui dissout les douleurs après la piqûre, qui transforme les grimaces en un sourire niais et apaisé, l'impression de légèreté saupoudrée de beaux rêves, ou la promesse d'une mort fine et colorée. (dealer). il n'est jamais bien loin de toutes ces substances qu'il revendait plus jeune, même si maman lui a fait la bénédiction de lui trouver un job digne de ce nom à l'hôpital… son réseau ne s'est jamais vraiment dissous. une vieille habitude, une passion, une obsession qu'il n'a jamais tue. hypnotiques, stimulants, hallucinogènes, dissociatifs, opioïdes… les stupéfiants plein les poches, plein les veines et plein la tête, l'esprit en constante quête de rêves, de visions irréelles et de jeux subconscients. localisation (midtown). un loft au décor industriel et psychédélique, dans un entrepôt d'une vieille imprimerie, proche de the thrall. de hautes verrières, des murs de brique délavés, un vieux piano désaccordé dans le living, et assez de place pour laisser son esprit et sa solitude s'épandre. mais encore trop souvent il s'endort ailleurs, surtout chez thomasin, ayant gardé l'habitude d'y déposer sa fille et de s'endormir allègrement sur le canapé roche bobois. caractéristiques (sleepyhead). les traits tirés vers le bas, il bâille à s'en décrocher la mâchoire, les paupières suspendues, le regard amorphe. souvent, des fossés à la place des cernes, un sourire niais, anesthésié, sur le point de s'échouer dans le gouffre des rêves. divinité (morphée). un drôle de papillon qui sommeille au creux de sa conscience. dieu des songes, et le plus doux d'entre eux, comme un baume à l'âme, disent-ils. marchand de sable métamorphe à l'étreinte chaleureuse et bienveillante. une fée aux ailes de papillons, qui offre le sommeil et façonne les rêves à coup de pavot.  stade de conscience & pouvoirs (quatrième stade). la collocation se concrétise, dans son cerveau tout flasque. il sait. cette petite voix endormie qui fredonne dans sa tête n'est pas le produit de son imagination déglinguée. il ne lui en veut pas, de prendre de la place et de lui faire oublier des choses. il oubliera de toute façon. et ils parviennent à s'entendre – il faut dire qu'ils se ressemblent un peu, les deux rêveurs loufoques. (les bras de morphée). qu'est-ce qu'on est bien, dans ses bras… une étreinte, un contact, et le voile entre rêves et réalité s'envole. le monde se dérobe sous les pieds, et les voilà en spiral dans un gouffre délicieux ou cauchemardesque. le plus beaux des voyages, ou le pire des trips, comme une confrontation direct avec le subconscient, sans filtre. un drôle de don qui lui permet parfois de s'immiscer dans les songes des assoupis, mais le contrôle ne lui échappe encore que trop souvent. attribut & anomalies anatomiques (ours en peluche). p'tit ange ou momo. véritable doudou, le morphée de morphée, ce n'est aux yeux de tous⋅tes qu'un vieux nounours pantouflard, ayant survécu à de nombreuses interventions chirurgicales, recousu maintes fois et quelques discrètes cicatrices, il a tout de même su garder son moelleux et son fluff à travers les âges et les voyages. la coupe un brin ébouriffée, le regard divergent et ce petit sourire ancré sur le museau, il le trimballe constamment avec lui depuis toujours, aussi loin que ses souvenirs puissent remonter.