prénom et nom (Idriss) premier homme qui a écrit, qui a étudié ; une étymologie arabe qui lui a été insufflée par des origines égyptiennes qu’il embrasse dans toute son entièreté. Impossible d’y croire, à Dame Chance qui lui aurait donné ce prénom. C’était plutôt la Destinée qui s’était imposée, sachant la fortune qu’allait attendre le nouveau-né dont les parents ont débarqués de leur Égypte natale. Enfant issus de l’immigration d’adultes venus tout d’abord temporairement pour finalement s’installer dans ce maudit pays définitivement. Les (Mena) n’étaient pas censées y faire leur vie. Mais c’était cette même vie qui les avait enchaînés à l’urbanisation américaine et son quotidien grisâtre loin de leur ensoleillé pays parfumé. Érudits de renoms, les parents d’Idriss se sont rencontrés lors d’une conférence universitaire qui avait eu lieu ici, aux Etats-Unis. Coup de foudre presque instantané. Installation rapide et vie de famille entamée. surnom(s) peu de surnom connu à l’homme qu’il est devenu. Une légende murmure que l’intitulé Didi lui ferait lever le menton si vite que son regard s’en trouve transformé par la confusion et ses pensées, elles, totalement perturbées. âge et lieu de naissance trente-huit ans à noircir les chapitres de ses vies, aussi confuses que chargées. Il a tant assimilé qu'il a l'impression d'avoir vécu mille éternités. Born and raised dans la ville de New York, à Brooklyn et sa grandeur d'âme, de population et d'urbanisation. Idriss a eu cependant la chance de voir le monde, stages foisonnant grâce à des études en archéologie qui l'ont fait connaître les trésors de l'antiquité et de l'histoire ancienne. pronom(s) Il. statut civil et orientation sexuelle divorcé d’une situation à laquelle il se pensait comblé. Il a été amoureux à en crever. S’donne trop Idriss, c’est ça qui l’a tué. Parce que lorsqu’il aime Idriss, il aime passionnément, à n’voir rien d’autre que l’être aimé, à oublier qu’il doit s’aimer en premier. Elle est partie, se sentait étouffée. C’était pour le mieux finalement. Même lui, il est plus heureux maintenant. De cette union qui avait aboutit par un mariage (mal)heureux, une fille est née, une fille qu’il chérit ardemment. Quatre ans d’une joie intense à sa simple présence qu’il ne peut profiter que deux jours par semaine, une garde partagée qui le blesse intensément. Pansexuel qui s'ignore, attiré par la présence de l'autre, les gestes, les attentions, les mots le tue autant qu'il en est enivré. Plus jamais il ne veut en être autant affecté. Alors à la place, il se noie dans ses recherches de vérité. profession une ardoise magistrale, des talents d’écriture abyssale ; l’ancien étudiant en archéologie est aujourd’hui archiviste au MohO, gardien des mémoires qui lui ont été confiées. La mémoire des mortels et de tous les êtres les ayant marqués. Job qui le paye suffisamment pour qu'il puisse s'adonner à sa passion nocturne, activité indépendante mais moyennement fructueuse. De son temps libre, il est pigiste sur le web ; pêche l’information, la récolte, la synthétise et la diffuse aux yeux susceptibles de le lire. Et quelle lecture. Des mots qui s’enchaînent dans une troublante symphonie à la parfaite harmonie. La réalité est qu’Idriss pourrait écrire des univers entiers. Mais il préfère relater ce qu'il voit, ce qu'il entend, pour témoigner de ce monde qui le fascine autant qui l'interroge. Alors, Idriss écrit, il rédige pour laisser des traces. Il transpose, il témoigne. Il est le gardien des productions de l'Homme. localisation Il réside au Village, quartier éloigné de son lieu de travail, mais n'peut se permettre bien plus et ça lui convient. Appartement terriblement encombré de feuilles volantes et d'ouvrages annotés. Seul Idriss sait se repérer dans le dédale de cette magie désordonnée. caractéristiques Pas de caractéristiques physiques particulier à part des poches sous les yeux qui s'agrandissent avec les années à mesure que ses insomnies le prive de ses nuits bénies.

divinité/créature Thot comme divinité qui s'est réveillée dans son enveloppe charnelle déjà beaucoup trop encombré par les maux de la vie qu'il a ingurgité. A l'origine, dieu de la lune, devenu dieu de la sagesse, inventeur de l'écriture. Son rôle fut d'ordonner les pensées, d'y faire naître la création et le goût pour les sciences et la magie, combinaison évidente de deux disciplines liées par leur fonction d'évolution et de transformation. Patron des scribes et de la science, tenant le calame lors du jugement des défunts, mettant par écrit les témoignages intellectuelles et juridiques. Thot est impartial. Mais il prend parti si combat déloyal il y a. Il y a comme un air de justice dans l'orgueil démesuré de cet esprit au savoir infini. stade de conscience et/ou pouvoirs Quatrième stade d'entamé, une conscience qu'Idriss perçoit double sans pouvoir l'expliquer. Lui, le maître des mots, il en manque pour décrire les cauchemars qui l'assaillent tandis que ses yeux restent ouvert par la terreur qui le submerge. Un paradoxe inouïe qu'il finit éventuellement par accepter, quelle est cette sagesse dont il semble pourvu lors des nuits sans lune ? C'est Idriss qui accepte la vérité. C'est Thot qui observe l'astre caché par l'ombre du soleil, sur lequel il règne, trône bien-aimé. | Thot qui lui a pourvu d'un don qu'il joui avec un orgueil qu'il sait parfaitement bien dissimuler. Polyglotte universel, lorsque Thot prend le dessus et que ses iris se voile d'un doré sublimé, Idriss comprend toute les langues vivantes et mortes que l'être humain a élaboré afin de communiquer. Divinité de toutes les sciences, ce savoir s'est manifesté en une compréhension de ses habitants avec un naturel déconcertant. Idriss Thot adopte la langue de son interlocuteur sans accent ni difformité. A s'y méprendre, il suffit de l'avoir au téléphone pour penser qu'il serait originaire du pays dont il énonce les mots avec clarté. attribut/anomalies anatomiques attribut ; le livre de Thot ou plus connu sous le nom de la Table d’Émeraude. Arme redoutable que Thot a écrit lui-même. S'il venait à être récupéré et compris par l'Homme, ces derniers pourraient devenir l'égal des dieux et changer le destin de ce monde. Idriss a mis la main dessus. Lors d'une de ses fouilles -la dernière. Il a suivi ce bourdonnement incessant qui s'était transformé peu à peu en chant lugubre jusqu'à résonner en lui comme une marche funèbre. Une fois la main posé sur le manuscrit, les voix s'arrêtèrent de chanter. Il ne l'avait même pas trouvé sous terre ou dans un tombeau enseveli par des siècles de poussière. Il était dans une boutique sur la place du marché du Caire, là où tous les touristes pouvaient l'intercepter. C'était sans compter un coup de pouce de Dame Destinée.