hunting for the treasure box | ft. Alex
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hunting for the treasure box | ft. Alex
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Sujet : hunting for the treasure box | ft. Alex     Mer 16 Mar - 22:56




wild night

music ☽ We'll have to go through it, Swish, swish, swish, swish, We're going on a treasure hunt alex yang & cassandre owens


hunting for a treasure box

Pieds posés sur le tableau de bord, cigarette entre les lèvres, fumée qui s’échappe en volutes épaisses par la fenêtre ouverte alors que la nuit commence doucement à se décliner dans les couleurs chaudes propices au crépuscule par-dessus les grands immeubles de ce Manhattan tentaculaire. Un regard sur les passants qui passent, comme une intrigue nouvelle de laquelle tu pourrais inventer une histoire de toute pièce, chaque passant avec un rôle arbitraire tandis que tu jouerais le narrateur. Passe-temps désuet, uniquement réservé à ta propre petite tête et aux quelques carnets qui traînent sur le siège passager, rarement utilisé par le bordel qui y traîne toujours. Paquets de cigarettes, briquets, stylos, mouchoirs, carnets, post-it, une bouteille d’eau en travers. C’est ton bordel à toi, c’est ce qui fait le charme de ton taxi, à ce que certains te disent.

Ta concentration qui vole comme un papillon alors qu’une bouffée de nicotine rentre dans tes poumons, détend doucement les muscles fatigués, la tête pleine de tous les clients passés en coup de vent comme en mirages artificiels dans ton crâne. C’est épuisant, le poids de tous ses gens, de leurs émotions que tu prends sans le vouloir, sans même pouvoir empêcher l’éponge d’aspirer, d’assimiler. Une main qui vient masser les tempes à peine douloureuse, délier les muscles tissés en nœuds par là tandis que ton regard repose sur des post-it, sur les noms, dont un qui attire ton œil, tout particulièrement. Alex. C’est vrai que ça fait un moment, maintenant, que tu n’as pas vu la jeune femme.

Régulière des courses de ta première année, tu ne pouvais pas manquer le creux dans ta poitrine à ne plus la voir autant qu’avec. Elle avait ce petit quelque chose, cette petite paillette dans son comportement qui attisait toujours ta curiosité, ton sourire, ton inquiétude, aussi. Le manque de nouvelles, ça fait toujours ça, ça creuse l’inquiétude et les rides de ton âge avancé, malgré toi. Tu te dis que tu devrais réessayer, renvoyer un message, essayer de trouver une réponse dans ses descriptions cryptiques des derniers. Mais à peine as-tu eu le temps de déverrouiller l’écran que trois notifications apparaissent, à la suite, vibrant contre tes phalanges.

Tes notifications qui font se froncer tes sourcils, les lever, alors qu’une nouvelle bouffée de nicotine est prise. Tu vois les messages, d’Alex, cryptiques comme toujours, mention d’un paradis artificiel, un restaurant asiatique et un homme costumé en dragon doré avec des ailes rouges. Pendant un court instant, tes doigts restent figés au-dessus de l’écran, sans trop savoir quoi faire de toutes ses informations, mais t’as ce sourire sur les lèvres qui dit que qu’importe ce que ça veut dire, tu vas encore marcher dans la combine, comme d’hab’. T’es bon joueur, et tu veux absolument découvrir si elle se cache, alors si ça peut te le permettre, tu vas jouer le jeu, avancer tes propres pions et t’amuser de la même manière.  

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from: cassandre
to: alex

Okay Alex, j’adore tes messages cryptiques qui me font croire que j’ai pioché un énième gâteau de fortune sans l’avoir demandé, mais t’sais, si tu veux me faire courir j’sais pas où en ville pour te trouver toi ou un truc, il va falloir être un poil moins cryptique  hunting for the treasure box | ft. Alex 1f606

tu vas bien au moins ?  hunting for the treasure box | ft. Alex 1f60e
Nan parce que pour une seconde, je pourrai croire que t’es déjà high ou bourrée à même pas 20h et là…

Je serai offusqué que tu m’aies pas invité en fait  hunting for the treasure box | ft. Alex 1f624


Sourire succins sur les lèvres, téléphone reposé, nouvelle cigarette entamée alors que ton regard se repose sur les passants. Plus qu’à attendre une réponse, et tu sens l’excitation d’une nouvelle aventure dans le bout de tes doigts, comme par magie.  

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Alex Yang

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Sujet : Re: hunting for the treasure box | ft. Alex     Jeu 17 Mar - 15:50
So far so good. Jusqu'ici, tout va bien. Les clients sont un peu bizarres, les patrons aussi. Peut-elle vraiment juger ? Allons, Alex, c'est pas comme si ça tournait très rond chez toi non plus. Oh non, elle n'est pas là pour se faire des amis, de toute façon. Il y a anguille sous roche, c'est certain, mais le lit immense aux draps en soie (littéralement, c'est pas une image, ils sont en PUTAIN DE SOIE, s'est-elle écriée en les touchant le premier jour), les petits-déjeuners de l’hôtel (bah oui, ils vont pas faire les courses à la supérette pour nourrir leurs putes, pas que ça à faire) et puis un petit quelque chose d'autre (elle arrive presque à mettre le doigt dessus, c'est là juste au fond de sa caboche, ça gratte un peu parfois) lui font oublier l'aspect un poil shady, voire carrément flippant, de bosser pour les Nocturnal Blooms. "Pour" est d'ailleurs un grand mot, à en juger l'expression de certain-es prostitué-es. La plupart n'ont sûrement pas choisi leur peine.

Alex pourrait leur poser des questions, mais dans le fond, elle s'en cogne. Pas besoin d'entendre leurs misères, elle a bien assez à faire des siennes. Il y a bien quelques un-es avec lesquels elle pourrait copiner, à force, mais seul le temps le dira. Et puis il y a le murmure persistant, selon lequel personne ne tient plus de quelques semaines, parfois quelques jours. Pourquoi ? À sa connaissance, les client-es n'ont pas le droit de défoncer la marchandise - ou alors, on lui cache vraiment des choses - et jusqu'ici, elle n'a jamais eu de problème particulier avec eux. Certains aiment tenir les rênes, d'autres préfèrent l'inverse (sans forcément l'assumer, bien sûr, mais ils sont faciles à reconnaître) mais pour l'instant, aucun n'a dépassé ses limites (certes étendues).

Haussement d'épaules. Elle roule sur le délicieux lit, ses billes parcourant le plafond aux moulures d'or alors que la musique pulse dans ses tympans à travers son casque. Juste use me up and then walk away. Boy, you can't play me that way, clame White Town.

Idiote. Gamine inconsciente. Pars loin de là. Quitte cette ville maudite. Tu as mis les pieds dans un guet-apens, par ma faute, certains de ces "clients" sont des...

Pop ! fait la notification du téléphone. Alex se redresse sur un coude, attrape l'appareil et ricane en voyant la réponse de Cassandre. Elle tapote sans réfléchir, à la hâte. Cass est une occupation comme une autre, au Pierre ou avant ça, mais c'est vrai que leurs moments lui manquent un peu... Eh, ressaisis-toi, Alex. Il essaie juste d'être sympa, c'est tout, sans doute qu'il fait pareil avec tous ses passagers. C'est juste un miracle qu'il supporte ton sens de l'humour.

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from: alex
to: princess cass

Contente que tu kiff, le public est jamais au rdv pour mon génie!  je vais comme un charme tkt. et ok si c'est demandé si gentiment. moi qui croyais que t'avais besoin de bosser pour vivre mdr, j'aurais du me douter tu preferes faire trois fois le tour de NY pour mon bon plaisir. hunting for the treasure box | ft. Alex 1f60e
Prépare une bonne bouteille parce que je suis PAS encore bourrée malgré tes sales accusations!
j'ai une surprise pour toi en plus
mais d'abord, premier indice: quel est le coin le plus sucré de NY? te connaissant, tu dois savoir


Sugar Hill. C'est presque trop facile, mais la jeune femme n'a pas spécialement envie d'éplucher le net à la recherche d'un jeu de mot plus compliqué. Puis le temps qu'il arrive là-bas, elle aura sans doute une idée fabuleuse pour la prochaine étape de cette virée impromptue. En vérité, elle devrait presque le faire payer pour le tour, comme ces money slave. Peut-être qu'il aime ça, allez savoir.

Tu sais pourquoi tu fais ça. Oh, ne pas penser, ne même pas être. Pas vraiment. Mais ce pauvre garçon n'a pas demandé à ce que tu le fasses tourner ainsi en bourrique. Il est sûrement très inquiet. Il l'est souvent, ça se voit. En plus du reste, de cet endroit damné, du bagage trop lourd porté par toi et lui, et eux tous, il s'inquiète, par ta faute.

Un soupir lourd, presque douloureux, quitte doucement la poitrine d'Alex. Agacée par la vague de désarroi qui l'envahit sans prévenir, elle se débat sans le savoir contre une volonté invisible. Dans un geste sec, elle appuie sur next et le son devient plus entraînant, plus douloureux aussi pour ses oreilles mais c'est l'objectif. Such a swine, lips like wine, but it don't matter to me, braille Kings of Leon.
Ses yeux se fixent soudain sur la porte, qui est sur le point de s'ouvrir - on ne grandit pas en foster care sans attraper une attention particulière pour les bruits de pas.
Un homme entrouvre la porte sans frapper et attend sans broncher qu'elle retire son casque. Avec un nouveau soupir, elle s'exécute.

« Prochain client dans une heure. En ville. Tenue classique... » Elle hoche, s'apprêtant déjà à remettre le casque, quand il ajoute : « Et Alex, pas bourrée, cette fois. Il aime pas ça. »

Roulement d'yeux. Elle qui ne perd jamais le contrôle (haha, si). Le sourire qu'elle offre à l'homme de main n'atteint pas les yeux, formant une moue provocatrice.

« Promis, trésor. »

Sans commenter, il disparaît comme il est apparu. Alors qu'elle se redresse du lit et commence à fouiller dans ses placards à la recherche d'une robe catégorie « classique » (vous savez, le genre qui atteint à peine le haut des cuisses et dans laquelle même le bonnet B d'Alex semble sur le point de s'échapper du tissu pour partir vivre sa meilleure vie ailleurs), elle sent une idée germer. Oh oui, ça pourrait bien fonctionner...
Le vieux t-shirt confortable vole dans un coin de la pièce et elle jette la robe sur le lit. Téléphone en main, elle écrit un message tout en se tortillant pour rentrer dans des sous-vêtements au-goût-de-90%-de-la-population-masculine (c'est à dire d'un-ennui-mortel et avec-de-la-dentelle-rouge-svp).

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from: alex
to: princess cass

woops, my bad. Mauvaise direction. J'espère que t'es pas déjà arrivé? si oui, ça tombe bien, tu dois avoir le resto Geisha en visu. Amène des makis stp
du coup le vria indice
entre la tour de Trump et la rue des arts (dans un coin beaucoup trop fancy pour ton taxi crado tu noteras). Si t'as toute la nuit ptete que t'apercevras mes fesses mais je promet rien


La robe enfilée, une veste en cuir par dessus pour la route, elle plonge les mains dans les poches de cette dernière pour vérifier que sa petite « surprise » s'y trouve toujours. Elle attrape son sac, rempli de toute sa panoplie anti-connard, celle qui ne lui servira à rien face aux monstres tapis sous la peau des client-es, lui souffle une petite voix.

Un dernier SMS part pour Cassandre : « BMW noire immat HR568 ».
Elle sort de la chambre, ignore les regards des collègues qui traînent dans le salon et file droit vers le vestibule, où un gorille la toise.

« T'es en avance. »

Léger haussement d'épaule d'Alex. Elle le lorgne de sous ses cils allongés par le mascara, fait mine de rouler nerveusement des hanches alors qu'un sourire hésitant fleurit sur ses lèvres.

« On fait un petit crochet rapide, avant ? Je veux juste voir un copain. Tu te gares en face de son taxi, tu nous auras en visu. »

Il la jauge en grimaçant. Elle sait qu'il l'aime bien. Tout le monde l'aime bien (sauf après l'avoir faite chier, mais ça, les collègues l'apprendront en temps et en heure - et les hommes de main, jamais). Il cède, attrapant les clefs de la caisse tout en lui faisant signe d'y aller. Bingo.
Elle trépigne, exagérant à escient sa joie et lui adresse même un clin d’œil dans l'ascenseur. Il roule des yeux mais elle voit bien son petit rictus amusé.

Direction l'intersection entre la tour de Trump et la rue des arts.
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Sujet : Re: hunting for the treasure box | ft. Alex     Jeu 17 Mar - 18:32




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hunting for a treasure box

this city is gonna kill us babe, titre qui se diffuse dans les haut-parleurs de la voiture, vu sur le bord de ton téléphone, directement relié pour les jours où la radio ne semble pas décidé à te donner des symphonies intéressantes. Y’a un air de nostalgie, de fin du monde dans le titre, un Bonnie & Clyde des temps modernes, de courses à travers la nuit jusqu’à ce que les yeux s’éteignent, jusqu’à ce que le monde saigne. Dans un instant perdu, entre les notes qui palpitent et le début véritable de la musique, tu penses à lui, à des valses dansées entre les immeubles, de caddie renversés comme si vous n’aviez que douze ans. C’est stupide, au fond. Tu tires une nouvelle taffe, ton œil rivé sur les passants, sur les feux qui s’éteignent et se rallument, petite vie au milieu des grands. Ton téléphone clignote sous tes doigts, un sourire sur le creux des lèvres.

Elle te manque Alex. Tu saurais pas l’expliquer. Tu fais pas si souvent que ça ami-ami avec tes clients, tu t’attaches pas si facilement à eux, puisqu’ils disparaissent toujours, finissent toujours par devenir des songes d’une autre nuit, mais elle, tu l’as prise d’affection sans vraiment le vouloir, le penser, l’imaginer, et t’étais là. Inquiet. Inquiet de savoir où elle était passée. Parfois, tu te demandais si un client avait fini par l’amocher à tel point qu’elle ne pouvait plus rire de ses expériences. Tu le vocalises pas, que ça t’inquiète franchement, même si t’essayais que ça se voit pas, que t’avais compris que le mécanisme de défense était aussi sain qu’il pouvait l’être. Elle te manque, ça te fait sourire qu’elle te mène en bourrique. Au moins, tu sais qu’elle est toujours là.

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from: cassandre
to: alex peach

Pour qui tu me prends omg, tu devrais savoir que j’suis bon public
Et je dois tjrs bosser, j’suis pas exempt de cette merde, t’sais, mais heh, c’est tjrs plus fun de courir en ville que de se taper l’énième banquier en manque d’ego
Duh, ofc je sais
Tu me prends vraiment pour qui omg ??? bref, on it


Téléphone lancé sur le siège passager, la cigarette goupillée entre les lèvres, le moteur allumé, c’est la piste Neonhead qui se lance pour guider les premiers mouvements pour s’incliner dans le trafic. Direction Sugar Hill, le quartier du sucre, sans trop savoir ce que tu vas y trouver là bas. Sunset spilling out, light leaks on the pavement que la musique chante alors que tu croises les flares de collègues dans leurs taxis jaunes quand le tien reste dans les couleurs mat du noir qui te va si bien, juste la petite lampe « taxi » sur le toit pour te distinguer des autres voitures de prestige. Limousine qui glisse devant tes yeux à un croisement, la tête qui se balance doucement sous les riffs électroniques, la tête curieusement vide. C’est pas souvent, que ta tête est vide comme ça, t’essayes de la garder comme ça quand c’est le cas.

Mais tu le sais, dès qu’elle tombera sur l’oreiller plus tard, ce sera pas la même, ce sera le retour des pensées intrusives, celles qui veulent te faire te questionner pour la cinquantième fois pourquoi tu te souviens de lui parfaitement et pas des autres, pourquoi tout est si différent et si familier à la fois, pourquoi- pourquoi- pourquoi. Des dizaines de pourquoi pour une vie que tu sembles même pas à avoir voulu à un moment ou un autre, fléau d’une existence qui se traine un boulet à la cheville comme directive de bagages. Pas besoin de frais supplémentaires, tes souvenirs ne font pas parti du voyage, et le seul que t’emporteras dans ta tombe sera celui d’un homme qui jouit du paradoxe de violence et d’affection. Quelle drôle de vie. T’emporteras les quelques amis dont tu te souviens, sans être sûr que la considération est mutuelle ou seulement unilatérale. C’est ça d’être un utilitaire, un homme de passage dans la vie des autres, un mirage à qui on glisse un dollar.

T’arrives à Sugar Hill, entre les monts et les merveilles d’un quartier d’oseille, des artifices asiatiques d’un côté, un délice français de l’autre, c’est le bordel, c’est Manhattan pour vous. Les yeux qui se lèvent vers le ciel au dernier message d’Alex, laissé sur vu le temps que tu te gares, rejoignes le restau japonais en face. Billets claqués au comptoir pour des makis, des yakitoris et d’autres trucs – quoi ? après tout, toi aussi t’as faim, t’as bossé toute la journée sur quelques madeleines en mi-journée. Un nouveau regard sur le message alors que la bouffe est posée sur le siège passager, direction la tour Trump et la rue des arts, soit. Let’s go, que tu te dis en remettant le contact, en laissant la voiture filer entre les tours, entre les gens sur un fond de Satellites depuis les haut-parleurs.

Nouveau message alors que les mains font tourner le volant, huh. Une immatriculation alors que t’arrives à destination, les yeux qui scannent la voiture recherchée, de l’autre côté de la rue. Comme une flemme dans les jambes de faire le détour de toute la rue alors tu te gares en parallèle, récupère le téléphone en même temps qu’une cigarette, un dernier texto pour la route.

new message!

from: cassandre
to: alex peach

J’ai tes makis, et j’suis garé en face de la caisse que tu m’as envoyé
Et
Je te permets pas
Ma bagnole est très fancy, c’est toi qui l’est pas assez pour te permettre son luxe, ptn
Raboule tes fesses bordel


Sourire croqué alors que tu craches encore quelques volutes de fumée, le doigt posé sur la radio pour descendre le volume sonore de l’habitacle, et à peine quelques minutes après, c’est la portière de ta voiture qui claque et tes yeux qui se posent sur la demoiselle destinataire de tes textos. Mais qui voilààààààààà. Sourire croqué alors que la cigarette est consumée avec la lenteur de celui qui la déguste presque. Tu bosses pas ce soir ? c’est pour ça que tu me gratifies de ta spectaculaire présence ? Brin d’amusement dans le ton volage qui couvre ta voix, les yeux rieurs rivés sur elle. T’sais pas de quoi la nuit est faite, mais t’es presque à parié que ça risque d’être plus amusant que tes premiers clients du jour. 

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Alex Yang

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Sujet : Re: hunting for the treasure box | ft. Alex     Jeu 17 Mar - 21:53
Un dernier texto part sur la route, ne contenant en tout et pour tout qu'une série d'emojis, la plupart du type "majeur levé". Le chauffeur la couve de regards emplis de sous-entendus. Tu devrais pas batifoler ailleurs qu'au Pierre ou chez les clients des Nocturnal, Alex. Tu devrais pas me faire désobéir aux ordres, non plus. Putain, Alex, qu'est-ce que tu me fais faire ? supplient ses yeux fatigués. Alors qu'il se gare dans la rue qu'elle lui indique, elle lui adresse un dernier sourire avant de se glisser hors de la voiture.

« T'as vingt minutes, Alex, pas une de plus ! Et tu sais ce qu'il se passe, si je te perd de vue. »

Elle est déjà partie, comme si tous les diables étaient à ses fesses. Il est bien là, le taxi espéré, garé juste en face. Elle traverse la rue en démontrant l'habileté des gens nés à New-York, défiant la mort avec désinvolture. Ouvrant la portière, elle attrape les paquets de nourriture posés là et met ses fesses à la place. La porte claque à nouveau mais son regard, lui, se visse presque aussitôt sur la bagnole toujours garée en face. Jusque là, elle se rendait pas vraiment compte, mais maintenant, c'est concret : dire merde aux Nocturnal Blooms lui coûterait bien plus qu'un taff perdu, comme le prouve cette surveillance carrément tordue.
La voix de Cassandre lui rappelle soudain qu'elle est là pour passer un "bon" moment. Le sourire de ce dernier est définitivement contagieux, et soudain, Alex se souvient de ce qu'elle voulait lui dire en entrant dans la voiture.

« Hey Cass. Alors comme ça, mon cul est pas assez charmant pour la déchet' qui te sert de caisse ? J'vais t'en laisser une trace moi, de luxe ! »

Se perchant sur le siège, elle l'attrape par le col et lui colle ses lèvres sur la joue dans un baiser tonitruant, le gratifiant d'une superbe bavure de rouge à lèvres. La jeune femme part alors d'un grand éclat de rire, tout en commençant à ouvrir un des sacs posés sur ses genoux pour y piquer quelques makis. Elle parle en mangeant, ne s'encombrant d'aucune manières - déjà qu'elle n'en a pas avec la plupart des clients... Manquerait plus qu'un "ami" (en est-ce un ?) ait ce genre d'exigences.
Elle jette un coup d’œil à la playlist qui passe depuis le téléphone de Cass, plisse le nez et tend un doigt pour taper autre chose. Teenage headache dreams, commencent à lancer les speakers de la voiture, up all night, to taste life twice.

« Si, si, ma spectaculaire personne bosse dans trente minutes. D'ailleurs, tu seras gentil de rester garé là. Mon nouveau taff a des exigences un peu plus, euh... sélect. »

À nouveau, le regard glisse vers l'autre coté de la rue. L'homme de main en profite pour capter son attention et lui faire signe de baisser la vitre. Avec une moue, elle obtempère.

« Désolée, j'ai chaud, ment-elle comme une arracheuse de dents. Oh, tiens, pour me faire pardonner de te faire perdre du temps et du fric, la fameuse surprise. »

C'est pas grand chose. C'est même rien du tout, putain, Alex, tu crois vraiment lui faire plaisir avec deux joints, piqués à une des soirées du Pierre ? La honte.
Elle se racle la gorge - bon, elle les a déjà sorti de sa poche, tant pis s'il se fout de sa gueule. Les deux trophées sont là, dans le creux de sa main. Ce ne sont pas des joints ordinaires, après tout, enfin c'est ce qu'une cliente lui a dit. Elle a appelé ça « ambroise » et a sous-entendu que ça rendait pas accro. Mais Alex n'y touchera pas pour autant. C'est de la drogue, et le simple fait d'en avoir dans sa veste pendant quelques jours, avait suffi pour lui filer des angoisses.
Pas question de finir comme sa génitrice (oh, c'est vrai que tu t'en sors tellement mieux, Alex).

« C'est de l'ambroisie ou je sais pas quoi. De quoi t'amuser encore plus la prochaine fois que tu sors. Moi je touche pas à ça, tu sais. »

C'est vrai que ça sent bon, cette merde. Qu'est-ce que ça sent, exactement ? Avant de lui tendre, elle renifle un des joints. Dur à dire. Le thé vert, peut-être ? Mais elle aime pas le thé, ça fait aucun sens. Peut-être qu'elle hallucine, encore. Roulant des yeux, elle finit par lui fourrer le cadeau dans les mains.
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Sujet : Re: hunting for the treasure box | ft. Alex     Jeu 17 Mar - 23:54




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hunting for a treasure box

Y’a une forme d’euphorie dans l’air, tellement différente de celle que tu ressens quand t’es sur la piste de danse d’une boîte quelconque ou que tu plonges le nez dans une poudreuse au-dessus d’un bar après quelques blagues vaseuses échangées avec des inconnus. L’air de l’inconnu, l’impression d’être dans un autre monde, une autre bulle qui ne va pas éclater si facilement malgré ses grands airs. Tu sais pas trop, y’a un air d’aventure, un air de mésaventure aussi, le genre de trucs pour lesquels tu thrive sans pouvoir t’en empêcher, le genre de trucs qui t’anime. Tu te dis que c’est probablement l’aura d’Alex, c’est son ambiance à elle, un petit morceau d’euphorie ou de désenchantement selon les heures, selon les jours, selon les mois, les semaines et les intempéries.

Et il suffit que la portière claque et qu’elle soit à l’intérieur pour que cette aura marche, que ton sourire grimpe jusqu’aux oreilles, jusque dans les yeux un peu plus rieurs, un peu plus enchanteurs. Ouais, y’a des airs d’euphorie, même quand elle te claque un bisou avec une trace mat de rouge à lèvres sur ta peau désormais. Oh bordel- il fallait que tu me laisses une trace de rouge à lèvres là, putain. Que tu souffles sans animosité en trouvant ton reflet dans le rétroviseur. Et ouais, ton cul est pas assez charmant pour le luxe de ma bagnole qui n’est pas un vieux tacot là. J’te permets pas. Tu pouffes encore alors que la ceinture est détachée pour être face à elle, une jambe repliée - malgré la  grandeur de celles-ci. Tu la laisses même jouer avec ta playlist sans en roulant les yeux en direction du plafond de ta voiture.

Trente minutes? Eh bien, madame la ministre, je suis ravi que vous ayez trouvé un petit créneau à accorder à un vieux pote. Que tu souffles en expiant la fumée de ta cigarette, un regard en direction de là où son regard pointe, sans manquer la voiture garée de l’autre côté. Moue inquiète sur le bout des lèvres, tu sais pas si tu dois forcer la discussion ou non, c’est généralement pas trop comme ça que vous fonctionner. Okay, donc pas de virée en ville, je suis TRISTE, Alex, sache-le. Moi qui pensais que je pourrais trainer encore ton cul je sais pas où en ville jusqu’à ce que tu t’endormes sur ma banquette arrière. Un rire dans le creux de la gorge, sans l’ombre d’une animosité, t’es juste content de profiter de sa présence, au fond. T’es content d’avoir ses trente minutes, même si c’est rien, même si c’est pas grand chose, c’est déjà suffisant.

Un sourcil haussé au cadeau, les yeux qui se penchent vers les deux joints dans sa main et tu peux pas masquer le petit sourire curieux, intéressé, amusé, satisfait. C’est peut-être pas grand chose, mais c’est déjà un truc que tu paieras pas quand tu seras en soirée, que tu chercheras l’euphorie sous la forme d’une drogue quelconque. Huh- j’crois que j’en ai déjà touché, ouais. Quelqu’un m’en avait vendu, mais j’suis pas sûr, j’sais juste que ça me dit quelque chose. La mémoire qui déraille, c’est les émotions qui prennent le relai, la mémoire du corps, de ce que t’as déjà eu, ce que t’as jamais eu. Tu fais bien d’pas y toucher. C’est pas bon, et une fois que t’as le nez dedans, c’est foutu. Tu le sais, toi, tu le sais bien, t’as le corps qui pulse pour ces merdes et tu peux pas vraiment t’en détacher même si tu le voudrais.

Mais merciiiiii. Je penserai à toi quand je les fumerai. Joints entre les doigts, glissés sous le nez pour en sentir les arômes avant que tu ne les ranges dans un paquet vide qui traîne dans ton bordel. Tu finis par te pencher vers elle, un bisou claqué sur sa joue, et à défaut d’avoir du rouge à lèvre pour tâcher sa joue, tu fais en sorte que tes lèvres soient humides. Bisou baveux au rendez-vous. Vengeance, pour la marque de rouge à lèvres. Avec un rire en venant chopper un maki pour l’avaler tout aussi vite, clin d’oeil lancé dans la foulée. Après tout, toi aussi t’as faim, et t’as pris bien assez pour deux, au final. Dooonc… C’était dans ce coin là que t’étais planquée tout ce temps, huh? Tu.. T’en sors avec ce nouveau taff? Ils te traitent bien? Inquiétude planante dans les yeux alors que ta tête s’appuie sur le repose-tête de ton siège, les yeux rivés vers elle. T’essayes de pas montrer que t’es inquiet, mais t’as jamais été très bon à cacher tes propres émotions.

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Sujet : Re: hunting for the treasure box | ft. Alex     Ven 18 Mar - 12:40
« Un vieux pote. » C'est drôle, cette sensation dans la poitrine. Des potes, Alex en a déjà, enfin elle en avait : l'escort avec laquelle elle a formé un duo pendant des années, la camarade de misères rencontrée en foyer et même certains réguliers qui ont fini par être des partenaires de fête plus que des clients. Est-ce qu'elle a envie de les revoir, maintenant qu'elle vit la vie de palace ? Est-ce qu'elle se ferait chier à trouver un stratagème pour sortir, pour leurs beaux yeux ?

Trop de blabla dans sa tête. Elle continue de manger ses makis, sans vraiment commenter les mots de Cass. It's all fun and games, jusqu'à ce qu'on te rappelle que t'as décuvé dans le lit du-dit pote, à plusieurs reprises, et qu'il a encore jamais rien demandé en retour. Est-ce que ça craint ? Dur à dire, mais elle s'en plaindra pas.

Et puis, il s'est pas moqué du cadeau. Sans doute qu'il fait super bien semblant : ça, c'est une qualité, le genre qu'Alex envie.
Ses billes noires zieutent rapidement Cassandre. "J'suis pas sûre, je sais plus, je crois que..." Des mots déjà entendus mille fois dans sa bouche. Des fois, comme aujourd'hui, elle voudrait lui dire qu'elle comprend ce que ça fait d'avoir la tête en vrac. Mais la conversation qui suivrait serait sûrement agréable pour aucun des deux, alors à quoi bon ?

Tu vois, tu empruntes déjà le chemin, Alex. Tu l'as toujours emprunté, il te faut juste un peu plus de temps pour faire ça correctement. Le silence est un don, les souvenirs, un fardeau. Lui, il opte pour la drogue : toi, tu as tellement mieux.

La tête lui tourne un peu. Peut-être que le poisson n'est pas parfaitement frais, songe-t-elle. Ou alors c'est l'étrangeté de cette situation toute entière qui lui monte à la tête. C'est tellement plus facile là haut, au Pierre, à l'abris des regards et des questions. Personne n'en a rien à foutre qu'elle soit folle - voilà, c'était ça, la dernière raison !

Mais Cass non plus, il en a rien à foutre. Ou alors il le cache bien.
Son baiser baveux tire une vague grimace à Alex, qui hausse un sourcil moqueur et le raille dans la foulée.

« Oh, tu crois vraiment que j'ai peur d'une grosse pelle dégueulasse ? Va falloir faire mieux. »

Merde. Ton aplomb se plante droit dans un mur quand il lâche la question à mille dollars. Ils la traitent bien ? La réponse doit sortir du tac au tac, sans une seconde d'hésitation. Et puis vite, on passe à autre chose.

« Ouais, pas pire qu'avant. Et le petit dej est inclus. »

Large sourire. Attitude désinvolte, peut-être trop pour être naturelle. Parfait, Alex, tu gères.
Elle se redresse un peu, défait ses escarpins avec adresse et lance ses jambes sur le tableau de bord. La robe, déjà trop courte pour respecter toute forme de décence, remonte encore vers ses hanches. Elle fourre une énième boulette de riz entourée de nori dans le fond de son gosier. Son cerveau abîmé cherche la suite, la prochaine distraction.

« J'aurais dû te faire tourner en rond plus longt- ... »

Oh. Oh. Virage à 360 degrés droit devant, les pensées d'Alex s'éparpillent comme une nuée d'oiseaux terrifiés, puis s'évanouissent dans la nature. La voix change, se pose, et le sourire disparaît pour laisser paraître une mine soucieuse, compatissante.

Mon tour, gamine.

« Mais Cassandre, t'es accro à quel point ? T'as déjà essayé d'arrêter ? »

Et les speakers de continuer, imperturbables, she softly spoke the words, is it gonna be okay ? What the hell am I gonna do today ?
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Sujet : Re: hunting for the treasure box | ft. Alex     Ven 18 Mar - 15:11




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Les relations unilatérales, celles qui s’étiolent sur le temps parce que t’es soit le seul à t’en souvenir et à avoir mémoriser quelque chose, un lien, un petit rien, soit parce que tu t’en souviens pas, tu connais. C’est comme un dada maîtrisé depuis belle lurette maintenant, une idée à laquelle t’adhères sans vraiment le faire, pas toujours sûr de comment chaque rencontre va se finir, va s’achever. Souvent, ça finit par un “va te faire foutre Cass” parce que le nom de famille s’est évaporé, parfois c’est “t’es pareil que les autres, un gros con!” qui s’éparpille sur l’oreiller quand tu demandes, un peu maladroitement, quel était le nom de celui qui avait trouvé refuge dans ton lit pour une nuit. C’est pas c’que je suis? Tu demandes alors quand elle répète les mots, maladroitement, avec cette légère angoisse dans le ventre, alors que les émotions se mélangent, comme un pot dans lequel on rajoute plusieurs ingrédients.


Tu dois faire attention à ce que tu dis, à ce que tu penses, à ce que tu fais, comme si chaque petite chose pouvait bouger l’attention du monde, comme si les spotlights pouvaient se tourner sur toi, et tu ne veux pas ça. Tu te cramponnes à ton attitude je m’en foutiste parce que c’est plus simple, c’est facile d’avoir l’air d’en avoir rien à foutre quand ta tête est un constant champ de mines, avec cette impression de marcher sur des oeufs à chaque fois que tu croises un morceau de souvenirs, un morceau de visage, un morceau de pensée. C’est constamment le bordel. Alors, tu claques ton meilleur sourire, avec ce sourcil remonté en un arc, avec la cigarette sur le bord des lèvres alors que les haut-parleurs continuent de cracher la musique en bruit de fond. Naaaah, t’as clairement pas peur de ça. Et puis c’était rien, j’sais pas si j’suis capable de pire. Tu pouffes un peu, tête en l’air et mèches brunes qui complètent un look nonchalant. T’es plus forte qu’un bisou baveux à deux balles, mais bon, j’peux pas vraiment faire plus, il faudrait qu’on bouge pour ça, eh. Et tu veux pas qu’elle ait d’emmerdes, tu veux pas lui en apporter, ça se voit dans tes yeux, dans le tic nerveux de ton index sur le tube de nicotine.

Un peu rassuré aux mots sur le nouveau taff, tu sais qu’elle veut pas en parler, ça se sent dans l’hésitation perçue dans le flux d’émotions. P’tain, p’tit dej inclu? C’est la vie de château, ça, Alex. Appelle moi le matin la prochaine fois, j’veux goûter ça. Désinvolture et humour calqués sur le sien, pour éviter l’impair, pour éviter le fâcheux qui pourrait se manifester comme un mauvais fantôme. Mégot jeté par la fenêtre, l’écologie oubliée au profit du manque de cendrier, tes yeux qui ne passent pas même une seconde sur le mouvement de sa orbe, restent fixés sur son visage alors que tu viens choper un yakitori de boulettes de poulet. Tu souris, parce qu’il y a une familiarité dans cette situation, un truc qui match, qui marche bien, qui te plaît bien.

P’t’être bien ouais, pas d’bol, j’suis déjà là. Tu pouffes, t’as remarqué le changement, la coupure nette dans la phrase qui te fait froncer les sourcils une seconde. C’est pas la première fois que ça arrive, ça t’étonne toujours autant, mais tu sens l’apaisement qui vient avec ça. Comme une vague légère qui passe et vient apaiser doucement les maux qui sont restés logés trop près du myocarde. La mine soucieuse de la jeune femme face à toi, l’inquiétude dans le ton, la compassion dans les émotions alors que tu mords dans la boulette de poulets. Soudainement, l’impression d’être un enfant perdu. C’est pas comme quand cellui qui porte le dénominatif de maman t’a demandé ce que tu foutais de ta vie, il y a quelques années, le souvenir gravé, aussi, curieusement. La dispute, brutale. Là, c’est juste de la compassion, pas du jugement. Je- j’me souviens pas si j’ai essayé. J’ai ralentis- ouais, mais j’ai- pas souvenirs d’avoir essayé d’arrêter.

Les yeux rivés sur la brochette entre tes doigts, lèvres pincées parce que tu sais que c’est mal. Tu sais que ça pue ce que tu fais vivre à ton corps, tu le sais à chaque fois que tu finis aux urgences parce que la soirée a vrillé d’une manière inattendue, à chaque fois que t’appelles Amber parce que tu paniques et qu’il est le numéro auquel tu penses en premier quand les pensées intrusives donnent le vertige. T’essayes la désinvolture, la nonchalance naturelle de tes iris, de tes sourires, de ton regard plus droit vers elle. J’suis accro au point d’avoir toujours deux ou trois doses d’avance dans l’cas où j’peux pas sortir. C’pas vital, j’en ai- pas toujours besoin tous les jours, mais ça aide, avec ma tête. Tu pouffes un peu, essaye de faire passer ça pour une mauvaise habitude plutôt qu’un problème. C’est comme la clope, même si ça je peux pas me passer d’en avoir une tous les jours. C’est juste plus facile avec ça plutôt qu’avec autre chose. Haussement d’épaules, tu sais même pas si t’es cohérent dans ce que tu dis.

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Alex Yang

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Sujet : Re: hunting for the treasure box | ft. Alex     Ven 18 Mar - 20:29
Reléguée au rang de passagère, la mortelle cogne contre les vitres de sa cage avec la colère d'une forcenée. Mèng Pó l'ignore gracieusement. Trop rarement, elle a pu mener la danse, surtout maintenant que l'idiote s'est enfermée parmi les filles de joie. Bien sûr, les malheureux-ses sont partout, mais Alex sait éviter leurs souffrances avec une précision quasi chirurgicale. La divine a bien tenté de la pousser vers eux, sans grand succès cependant. Seul Cassandre semble avoir réussi à la faire sortir de la tanière où elle a décidé de s'enterrer.

Sur ton conseil, vieille peau !

Qu'importe. Le garçon se perd en explications, minimisant la chose. Comme s'il ne portait pas de lourdes chaînes, parfaitement visibles pour l’œil affûté de Mèng. Ce n'est pas "comme la clope" - bien sûr que non, elle n'est pas née de la dernière pluie ! En prime, ce genre de pratiques nuisent à l'âme toute entière dans cette vie comme dans la prochaine, comme tout un chacun devrait le savoir.

« Pourquoi ne pas essayer de mettre des... "post-its" pour te rappeler d'arrêter ? Chaque jour passé sans en prendre, tu rajoutes un trait sur le papier. »

Elle continue de manger, car après tout, pas besoin d'être une gamine écervelée pour apprécier les bonnes choses (il faut bien lui trouver quelques qualités, à cette cité tout droit sortie de la bouche d'un mogwai). Son regard quitte brièvement la silhouette de « l'ami » pour errer sur la route, les lumières criardes de New-York lui agressant la rétine. Il y a bien longtemps qu'elle n'est plus à Diyu, au fin fond des enfers, mais le temps ne semble pas décidé à donner plus de sens à sa présence ici. Comment aider ces pauvres hères par milliers ?

Ce n'est même pas son rôle. Ils sont vivants, après tout. Son oeuvre se réalise après la mort, pas avant.

Arrête ces... conneries... niaiseuses...

La mortelle est incapable de tenir en place : elle s'énerve tant qu'un violent mal de crâne secoue Mèng, qui se recroqueville sur son siège en portant une main à sa tempe. Elle sent que sa prise se défait peu à peu, alors les mots dévalent sa bouche comme un flot incontrôlé, pour le plus grand désarroi d'Alex.

« Pourquoi ? Ce serait tellement plus simple de disparaître. Est-ce que ce monde a vraiment besoin de nous ? Est-ce que les mortels peuvent se passer de nous ? ... Putain ! Je suis désolée. T'avais raison, je suis déjà bourrée. »

Rire qui vient claquer dans l'air, mettant un terme brusque au drôle de numéro d'équilibriste qui vient de se jouer. Alex jette quelques coups d’œil en biais à Cass, l'air moitié contrite, moitié sur le point de prendre ses jambes à son cou. Ça y est, c'est sûrement la goutte de trop. Il doit avoir compris qu'elle est barge.
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Sujet : Re: hunting for the treasure box | ft. Alex     Ven 18 Mar - 22:32




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Est-ce que t’as envie d’arrêter ? Si tu t’es déjà poser la question, tu t’en souviens pas, t’en as aucun souvenirs, comme un blanc dans la pleine conscience tâchée de pointes d’encre noire. Est-ce que tu voudrais arrêter ? Tu sais pas trop, maintenant que t’y songes, que tu poses ta conscience comme s’il s’agissait d’un canevas prêt à être peint et utilisé. Ça te fait du bien, d’avoir cette possibilité, d’avoir ce besoin, celui qui te rappelle que les émotions sont trop fortes, trop lourdes, trop bruyantes, et que ça, ces pilules, cette herbe fumée, les shots, tout ça, ça te fait oublier, ça te plonge dans un état où tout le reste devient une conscience annexe à laquelle tu n’as plus accès. Les émotions des autres ne deviennent plus un poids, sont mises en sourdine, il n’y a rien de plus que tes propres pensées, tes propres émotions et parfois, même celles-là, sont silencieuses. C’est bien. T’as pas besoin de réfléchir, ça te fait du bien.

Pas au corps, ça c’est sûr. Mais ta tête ? Ta tête est plus légère, plus encline à de nouvelles choses, à toi plus que les autres. Chose rare, chose dont tu as besoin malgré tout, mais qui semble si anecdotique par rapport à ce besoin de l’autre que tu n’arrives pas à expliquer, à comprendre. Est-ce que tu as toujours été comme ça, enfermé par des chaînes dont tu ne comprends ni le matériau ni l’exact intérêt ? Tant de questions qui secouent un esprit tordu, parfois même malade, transfiguré dans une position que tu comprends à peine. La question de la jeune femme, posée, logique, sensée, résonne encore et encore, réveille les autres, les petites sœurs, celles qui se taisent si souvent, te laissent parfois dormir les yeux fermés. Tu te mords les lèvres, comme si ça allait changer l’issue de ma réponse.

Tu devrais être plus nonchalant, peut-être avec un peu plus d’humour. Mais la seule réponse qui pointe tes lèvres en est dépourvue, conserve le charme de l’enfant perdu. Et… Et si j’ai pas envie d’arrêter ? Morsure dans la joue, la tête emballée dans un méli-mélo qui ressemble à une tempête ravageuse, entre sentiments mélancolies, émotions qui pèsent trop lourds dans la poitrine, souvenirs qui semblent enfermés dans une boîte de pandore inaccessible. Il est temps de te réveiller, Cassandre. Alors, tu prends ce sourire, les yeux qui brillent d’une émotion que tu ne nommes plus, elle est juste là, présente, fébrile dans l’iris noir. Mais j’y penserai, c’est une bonne idée ! Non, t’y songeras pas, tu oublieras peut-être même dans l’heure. Si tu t’en souviens, tu essayeras, peut-être. Est-ce que t’en as vraiment besoin, de cette drogue ?

Comme un réveil de la part du palpitant, celui qui dit que tu dois arrêter de pleurer sur ton sort, qu’il est pas si terrible, que tu dois reprendre la nonchalance, le je-m’en-foutisme, que l’attitude adolescente ne doit plus figurer dans ton prisme visuel. Ca sert à rien, de toute façon, de pleurer sur ton sort, ça sert à rien de pleurer pour les bêtises que tu perpétues comme s’il s’agissait d’un rituel à faire progresser, transcender les âges et les époques. Et ça sert à rien d’accabler Alex du poids sur tes épaules, du poids de ta propre connerie. T’aurais bien besoin d’un verre. Et tu te le répètes à nouveau quand tu vois le changement de comportement d’Alex sous tes yeux, sous formes de palabres difficilement compréhensible sans une ombre de contexte, dont tu manques cruellement.

Mains levées et tête penchée, petit sourire sur le creux des lèvres, toutes traces de mélancolies séchées par les vagues. Wow wow wow. Tu pars dans la philosophie maintenant ? T’essayes de jouer l’idiot, celui qui veut pas l’accabler non plus des problèmes qui peuvent peut-être tourmenter sa tête. T’excuses pas, va. J’pense qu’on a tous les deux besoin d’un verre, nan ? Sourire un peu plus confiant. Tu lui accordes un sourire qui veut dire que tu t’en fiches de son petit moment d’excès, que c’est pas ça qui t’empêchera de lui sourire, de continuer à lui envoyer des messages. Tu vois suffisamment de gens dans ta journée pour plus être surpris quand il s’passe quelque chose du type. Tu te penches un instant, zigzague ton bras sous ses jambes pour atteindre le compartiment à ouvrir d’où t’extrais une bouteille de whisky. C’est pas la meilleure, mais ça fera le taff. Une gorgée, puis tendue à la jeune femme. Duh, si je dois répondre à ta question. J’pense pas que le monde a besoin d’nous. On est mortels, faillibles, remplaçables. Et c’est déprimant bordel. Tu bouffes, un œil sur les flares multicolores de voitures en passage. T’es sûre que tu peux pas bouger du coin ou zapper ta soirée de taff ?

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Sujet : Re: hunting for the treasure box | ft. Alex     Mar 22 Mar - 0:44
La main, posée sur la portière et prête à la faire bondir hors de la voiture, se détend finalement. Il ne la fixe pas comme si elle avait perdu la boule (même si c'est le cas), s'abstient même de commenter outre mesure. Alex la philosophe. Soit, pourquoi pas, si ça le fait sourire.

Alex, pas bourrée, cette fois, lui avait-on intimé. Si y a bien un truc qui l'agace, c'est qu'on lui donne ce genre d'instructions. Si elle a envie de se mettre une murge, qu'est-ce que ça peut foutre ? C'est pas comme se le client verrait la différence, une fois qu'il l'aurait retournée.

« Vas-y, donne, craque-t-elle bien vite. Ah putain, il est dégueulasse ton whisky ! »

Elle en reprend quand même une seconde lampée, pour vérifier. Ouais, c'est vraiment du bas de gamme. Arrête de faire la fine bouche, Alex. C'est mieux que d'être sobre.

« Non, j'peux pas. Ils sont le genre rigides, ça doit filer droit.  »

Comme pour confirmer ses dires, une silhouette se dessine à la fenêtre de la voiture. Le molosse baisse un regard stoïque sur les deux résidents de celle-ci, posant une main sur le toit pour se pencher et faire un signe du menton à Alex. Un sourire charmeur se dessine aussitôt sur les lèvres de l'escort, qui se redresse et d'un geste habitué, fait disparaître la bouteille entre les jambes de Cassandre.

« On a encore le temps, trésor. Quelques minutes, affirme-t-elle avec aplomb à l'intention de l'homme de main. Tu veux pas t'en griller une ? »

Avec un soupire, il obtempère. Il se décale de quelques mètres pour s'éloigner du trafic et commence à sortir une cigarette. Alex laisse échapper un soupire, puis se tournant vers le chauffeur, se pare à nouveau d'un sourire - celui-là est aussi sarcastique que carnassier. Dans un geste caricatural, elle s'attrape les seins au dessus de sa robe et les écrase vers le haut en dodelinant du fessier sur le siège de l'auto.

« T'as vu, Cass ? Moi je suis pas n'importe quelle mortelle. Je suis i-rrem-pla-ça-ble. »

Et surtout, in-su-ppor-table, complète Mèng Pó.

« Tu bosses encore après ? Ou j'ai ruiné ton jour de repos ? »

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