L'ambre ϟ Directement extraite de la sève de conifères ayant poussé dans l’eau salée, l’ambre est une
résine devenue main courante à Manhattan, bien qu’elle provienne essentiellement des régions arborées comme les grands parcs nationaux américains. Couplée à du tabac, cuisinée ou mangée, elle produit des effets
stimulants, allant de la simple relaxation à l’euphorie. Son odeur suave, à la fois sucrée et fruitée, en fait un met très vicieux pour les dieux et créatures addictes, tout comme pour les mortel·le·s. La rechute provoque souvent une fatigue intense chez l’individu, et parfois quelques périodes d’anxiété, de panique ou de la confusion. Son prix bon marché en fait des ravages dans les bas-fonds de Harlem.
Le shimmer ϟ Totalement chimique, le shimmer est une
huile stimulante produite par la distillation de l’ambre, de substances médicamenteuses mortelles et du sang divin. Il prend l’apparence d’un liquide violet qui
s’injecte, permettant aux mortels d’acquérir temporairement des capacités semi-divines, allant de la vitesse augmentée, à la résistance à certains éléments. Il provoque cependant une
dépendance immédiate et d’atroces douleurs pour qui l’introduit dans son organisme, pouvant même déformer le corps. On dit que les dieux·déesses l’auraient créé lors de leur première réincarnation pour essayer de droguer les humain·e·s et s’attirer leurs faveurs, espérant ainsi retrouver leur place perdue. C’est une drogue extrêmement couteuse, mortelle pour les dieux·déesses et sans intérêt pour les créatures.
Le nectar ϟ Aussi appelé la perle des dieux·déesses, on raconte que le nectar serait fabriqué à base d’hydromel, lui valant sa couleur pâle aux reflets dorés et à la mousse légère. Particulièrement recherché par les divinité·e·s pour son goût mielleux, il prend majoritairement la forme d’une
poudre résineuse à laisser
fondre dans la bouche ou à injecter. Ses effets
stimulants et aphrodisiaques sont mortels pour les humain·e·s et créatures, mais très appréciés des dieux·déesses. Il créé une dépendance similaire à celle du tabac, bien qu’un peu plus agressive. Sa production limitée le rend particulièrement onéreux, expliquant peut-être pourquoi on le retrouve essentiellement dans les soirées des
Nocturnal Blooms.
L'ambroise ϟ Ces
plantes séchées à bas-prix sont connues dans tout Manahattan pour leurs
effets hallucinogènes. D'après la rumeur veut qu’elle pousserait exclusivement sur les tombes de vierges, prenant soit l’apparence de feuilles grasses, soit de champignons. Par
inhalation, sa consommation n’a aucun effet sur les dieux·déesses, mais est addictive pour les créatures et mortel·le·s qui en fument régulièrement. Son odeur est différente pour chacun·e selon ce qui l’attire le plus, à l’image d’une madeleine-de-proust. C’est ce qui explique pourquoi elle est tant appréciée de celles et ceux qui tombent dedans sans s’en rendre compte. Elle est vendue à prix raisonnable sur toute bonne place illégale.
Le krill ϟ Cette
poudre blanche est conçue à base d’osselets,
très peu addictive mais connue pour sa fonction de
puissant sédatif quelque soit l’individu qui la renifle. A forte dose ou à consommation trop régulière, le krill peut cependant provoquer de fortes psychoses, cauchemars terrifiants, voire même plonger ses consommateur·rice·s dans une paranoïa permanente. Elle est la drogue la plus rependue après l’ambre sur l’île, tant son faible coût la rend accessible, et présente dans toutes les soirées organisées par les enfants de bonne famille des Heights’ Sides. Les habitant·e·s des bas-fonds en consomment souvent pour oublier leur condition, préférant dormir durant de longues périodes plutôt que de subir leur destin.
L'ers ϟ Les petits
comprimés aux couleurs variés sont les derniers arrivés sur le marché parallèle. Leur production est le fruit de décoctions alchimiques qui produit des
hallucinations modérées de supériorité, force et charisme chez les humain·e·s, dieux·déesses et créatures. Malheureusement, il se s’agit que de mirages, l’individu ne développant aucune réelle capacité particulière à l’instar du shimmer. Certain·e·s écrasent les cachets pour en faire une poudre qu’ils mélangent dans de l’alcool, ayant des effets secondaires bien plus forts, parmi lesquels une dépendance plus forte, des courbatures, traumatismes musculaires, mirages et troubles de la perception.