Les quartiers de Manhattan
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The Watcher

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Sujet : Les quartiers de Manhattan     Sam 29 Jan - 21:30

les quartiers de manhattan

tw : discriminations sociales, pauvreté, violence

01. HEIGHTS’ SIDES, Quartier de la culture
Apparence ϟ De part et d’autre de Central Park, l’Upper Est et West Side se démarquent par leur architecture antique et nombreuses universités. Les villas et manoirs en pierre de taille côtoient des buildings au style art déco à angles droits et aux formes géométriques portés par des bas-reliefs gravés. L’habit ne faisant pas le moine, les intérieurs contrastent avec cette pâle apparence, particulièrement ostentatoires, couverts de tapisseries exotiques inspirées de robes d’autruche ou de paon. Les Heights’ Sides sont plein de contradictions, coincés entre Harlem au nord et Midtown au sud.

Réputation ϟ Quartier résidentiel et cénacle du savoir à ciel ouvert, l’aristocratie se mêle aux hommes·femmes de lettres et intellectuel·le·s venu·e·s de Seventh' et ses environs, se pavanant dans l’un de ses musés ou bibliothèques. Dans l’ombre de leurs boudoirs et salons privés, iels se retrouvent en cachette, complotent, dealent les contrats qui seront affichés le lendemain à Federal District. Hautain·e·s, dédaigneux·ses, les queues-de-pie se pavanent de jour, s’alcoolisent dans des fêtes folles et mondaines de nuit où dansent colliers de perles, bandeaux de plumes et manteaux de fourrure.

Niveau de vie ϟ Important. Le quartier accueille essentiellement des héritier·ère·s de familles à la fortune incommensurable, professeur·e·s, médecins et politicien·ne·s. Derrières les visages de marbre et faux-semblants se cachent les plus importantes fortunes de toute la ville.

Sécurité ϟ Maximale. Bon nombre d’habitant·e·s de ces propriétés possèdent leur propre garde rapprochée, venant ajouter une dose de plasticité à ce paysage morne. Les costumes noirs jurent devant les façades des bâtiments, les sirènes de police se faisant rares tant l’endroit est gardé.

Liens rapides vers les lieux d'intérêt :

The Pierre, le grand hôtel
Le MoHO, le musée aux mille expositions
The Hollow, la boutique d'antiquités
Belvedere Castle, le lyrisme à l'état naturel
Seventh University, la vielle école


02. MIDTOWN, Quartier des divertissements
Apparence ϟ Centre de l’activité nocturne constamment enveloppé d’épaisses vapeurs d’aération de métro, Midtown s’éveille au coucher du soleil. De Hell’s Kitchen à Broadway, ses bars et boites de nuits s’illuminent de toutes parts pour chasser les ténèbres de la nuit. Au milieu, théâtres et casinos se démarquent de par leurs nombreuses couleurs vives grésillant au rythme des néons dansants. L'extrémité ouest du quartier s’ouvre sur la rivière Hudson et regroupe la majorité des habitations. Ainsi, le jour découvre l’architecture linéaire de ses immeubles en brique et en pierre de taille, dont les lignes principales ne forment qu’un seul et même ensemble. Les appartements y sont raisonnables, bien que mal isolés du froid ou du bruit.

Réputation ϟ S’il tient essentiellement sa réputation de ses activités liées aux divertissements, Midtown demeure un quartier où il fait bon vivre de jour. Ses restaurants sont souvent cités dans la presse locale, ses bistros pleins à craquer, tout comme ses quelques galeries marchandes. Hell's kitchen, bien qu’ayant un nom à faire fuir les superstitieux·ses, est plus connu pour ses attraits gastronomiques et pour être un lieu d’habitation, quand Broadway n’est réduit qu’à son activité de représentation.

Niveau de vie ϟ En plein développement, Midtown abrite essentiellement une classe moyenne et petite bourgeoisie, qui a les moyens de s’y loger mais aussi de profiter de ses activités. Carrefour principal de Manhattan, c’est un endroit à la population éclectique, point de rencontre de mondes totalement opposés.

Sécurité ϟ Dégradée. Nombreux·ses sont celleux à ressentir la présence des Sons of Empyree depuis qu’iels ont mis la main sur la plupart des clubs du quartier. Les commerçant·e·s ne payant pas le pizzo retrouvent souvent leurs échoppes détruites au matin venu.

Liens rapides vers les lieux d'intérêt :

Le Garrick Theater, derrière le rideau rouge
Amusement Mile, les grands huit
Naked Street, le passage embrumé
The Thrall, la salle de boxe
Les docs, les quais d'arrivage


03. THE VILLAGE, Quartier industriel
Apparence ϟ Briques et béton constituent le seul horizon du Village, non moins des plus mornes, sorti de terre au début du dix-neuvième siècle et toujours aussi d’actualité. Usines et fabriques se substituent aux églises, trônant fièrement au milieu des places centrales autour desquelles se trouvent les barres d’immeubles bas de leurs ouvrier·ère·s. La suie s’échappant des conduits de cheminée des manufactures recouvre la façade des bâtiments, tandis que le charbon semble constamment saturer l’air lourd. Malgré cela, la vie y est douce, permettant à bon nombre de personnes de bénéficier d’un travail honnête et d’un toit pour abriter sa famille. L’architecture est totalement uniforme pour optimiser l’espace et loger la main d’œuvre. Les logements sont généralement constitués d’un rez-de-chaussée sombre, et d’un étage où se trouvent les chambres, les commodités étant partagées.

Réputation ϟ Nul doute que le Village est connu de tou·te·s comme étant celui des manufactures, fonderies et usines. C'est ce qui explique pourquoi bon nombre d’habitant·e·s de Manhattan l’appellent aussi le quartier des charbonniers, étant la source d’alimentation de ces fourneaux infernaux. Les gens du Village, considéré·e·s comme rustres, sont pour autant bien vu·e·s du reste de l’île, souvent qualifié·e·s de personnes persévérantes, résilientes et déterminées. Comme quoi, le travail, c’est bien la santé.

Niveau de vie ϟ Modeste. Personne en dehors des contremaître·se·s ne roule sur l’or, mais tou·te·s gagnent un salaire honnête. Cette classe ouvrière dont personne ne peut se passer vit en communauté de rues, s’offrant quelques fois des petits plaisirs familiaux à la campagne ou des soirées humbles dans un bar peu onéreux de Midtown.

Sécurité ϟ Les petites racailles du Village tentent depuis longtemps de sortir de l’ombre, mais force est de constater que le Clan Gansevoort a toujours été le plus influent. Les autorités ont délégué la gestion de l’ordre aux chef·fe·s d’entreprises, rendant le climat encore plus tendu et injuste. Il n’est ainsi pas rare de retrouver un cadavre de patron·ne au matin venu, fruit d’une querelle avec un·e salarié·e.

Liens rapides vers les lieux d'intérêt :

Les Abattoirs Gansevoort, d'ombre et d'os
Primary Market, derrière les étalages
La High Line, la station du train suspendu
La Brickyard Company, le cœur de la fournaise
Le Chumley's, le bar clandestin


04. FEDERAL DISTRICT, Quartier du progrès
Apparence ϟ La modernité du Federal District contraste avec le reste de Manhattan, lui valant bon nombre de surnom, parmi lesquels celui de quartier monochrome. Pour cause, il voit le jour à l’entrée du vingtième siècle, avec l’essor du béton armé et du ciment, teintant l’ensemble des buildings de gris cadavérique. Les architectes et ingénieur·e·s qui l’ont bâti ont complètement abandonné les codes des autres quartiers pour inventer un style rectiligne, uniforme et minimaliste. Les habitations sont dès lors perchées à des étages élevés, comme si le pouvoir devait désormais gratter les antiques nuages divins. C’est également le quartier où siègent les plus importantes entreprises, et surtout, les institutions majeures. L'administration publique et judiciaire a sa propre rue, tout comme la mairie.

Réputation ϟ La réputation de ce quartier d’affaire provient avant tout de l’ingéniosité de ses créateur·rice·s, qui ont réalisé des prouesses pour ériger de tels immeubles. Son nom lui vient de l’exposition universelle de dix-neuf cent quarante, la plupart des présentations ayant eu lieu dans l’un de ses nombreux bâtiments dédiés à l’ingénierie ou à la science. Au quotidien, c’est un endroit que les new yorkais·es voient d’un mauvais œil, tant son architecture témoigne d’une mentalité locale rigide.

Niveau de vie ϟ Il est difficile d’évaluer le niveau de vie de ses habitant·e·s, étant essentiellement de passage pour travailler. Celleux qui y habitent réellement sont des chef·fe·s d’entreprise n’ayant pas beaucoup de vie sociale.

Sécurité ϟ Maximale. La présence de la caserne et l’importance politique du quartier en faisant un endroit plus que sécurisé. Des agent·e·s en civil ou policier·ère·s surarmé·e·s sont quotidiennement déployé·e·s.

Liens rapides vers les lieux d'intérêt :

City Hall, la grande mairie
Liberty Church, l'église à la gloire de la liberté
La Woolworth's, le temple du dieu argent
Semnion Tower, la fourmilière du progrès
La Caserne, la ville dans la ville


05. HARLEM, la banlieue
Apparence ϟ Quartier le plus récent, Harlem n’a jamais connu la phase de développement promise par ses fondateur·rice·s. Bien au contraire. Très vite, son expansion a été stoppée par la pauvreté, venue de son inactivité économique. Peu à peu, les rues se sont emplies de vide, décrépies et sont tombées à l’abandon au profit de la criminalité qui s’est empressé·e d’y bâtir son empire. Les guerres de quartiers et attaques sauvages ont fini de ruiner Harlem, et de défigurer cet Eldorado espéré. Aujourd’hui, seuls quelques bâtiments ayant échappé aux vices de fabrication tiennent encore debout, au milieu de pavillons et immeubles éventrés. L'administration publique ayant abandonné tout espoir de faire renaître Harlem de ses cendres, les trottoirs ont suivi, lacérés de fissures et infiltrations d’eau. Définitivement, Harlem est l’ombre de Manhattan, le boulet que ses habitant·e·s se traînent et qui fait la joie de la pègre qui y règne en maître.

Réputation ϟ Malheureusement, c’est la délinquance et la dégradation de son paysage qui font la réputation sinistre d’Harlem. Le reste de Manhattan a tendance à stigmatiser fortement ses résident·e·s, prenant en pitié celles et ceux qui y ont posé leurs valises non pas par choix, fuyant les autres qui en font leur terrain de jeu illégal favori. Venir de la banlieue, c’est être délinquant·e ou désœuvré·e… N’en déplaise aux plus borné·e·s, il faut bien avouer qu’Harlem tient plus du décor post-apocalyptique que de la charmante périphérie de l’île autrefois rêvée.

Niveau de vie ϟ Extrêmement pauvre. Le chômage bat son plein, la seule activité locale étant la longue attente recule chez soi de la journée, après une nouvelle nuit d’affrontement de racailles ou de créatures affamées. On vit ici du troc, du recèle de petits objets volés ou du trafic de drogues.

Sécurité ϟ Inexistante.

Liens rapides vers les lieux d'intérêt :

Salem Children's House, les enfants abandonné·e·s
Rotting Wood, le cimetière
Ebers Squat, le squat et les drogues
Blackgate, l'hôpital central
Les Bas Fonds, le labyrinthe souterrain


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